Pic Chic 2012

Après une année sabbatique, les restaurants de l’Associazione Ristorantori Padovani dell’Ascom seront de retour dans le magnifique parc de la Villa Contarini à Piazzola sul Brenta, réservé pour l’occasion, pour vous y proposer un pique-nique très spécial.

Dimanche 1er Juillet à partir de 11.00 heures, le public, équipé de tapis colorés fournis par l’organisation, va manger dans  l’herbe tendre de la prairie « Nogaro », qui tire son nom de l’arbre aux grosses noix qui se dresse au centre du pré. Une salle à manger en plein air pour déguster les plats préparés par les chefs de l’Association des Restaurants de Padoue.

Les restaurants participants :

• Antica Trattoria Al Bosco, Saonara (PD) Tel. 049.640021
• Ristorante Alle Logge, Piazzola sul Brenta (PD) Tel. 049.9601432
• Ristorante Bastioni del Moro, Padova Tel. 049.8710006
• Ristorante Bion, Padova, Camin Tel. 049.8790064
• Ristorante Boccadoro, Noventa Padovana (PD) Tel. 049.625029
• Ristorante Trattoria Dal Contadino, Vo’ Euganeo (PD) Tel. 049.9925363
• Antica Trattoria Dei Paccagnella, Padova Tel. 049.8750549
• Ristorante Dotto di Campagna, Padova, Torre Tel. 049.625469
• Ristorante La Montanella, Arquà Petrarca (PD) Tel. 0429.718200
• Ristorante Enoteca La Saccisica, Piove di Sacco (PD) Tel. 049.9704010
• Ristorante Montegrande, Rovolon (PD) Tel. 049.5226248
• Ristocaffè Nerodiseppia, Padova Tel. 049.8364049
• Ristorante Piroga, Selvazzano (PD) Tel. 049.637966
• Ristorante Hostaria San Benedetto, Montagnana (PD) Tel. 0429.800999
• Ascom Padova, Tel. 049.8209711
• Mark. Co. & Co. srl, Padova Tel 049.8070288
• Villa Contarini, Piazzola sul Brenta (PD) Tel. 049.5590347

Le menu se compose d’entrées, tarte, risotto, omelettes, viandes, fromages et desserts traditionnels, puis les, fruits et café … un déjeuner de détente et de bonne humeur, qui a l’intention de promouvoir la cuisine padouane de qualité grâce à l’utilisation de produits traditionnels locaux, issus des marchés proches.

Les billets Pic Chic coûtent 25,00 € pour les adultes, 10,00 € pour les enfants âgés de 6 à 10 ans et gratuit pour les enfants et sont disponibles à l’adresse :

Mark. Co. & Co. srl
Tel. 049.8070288 (orario ufficio)
info@markco-co.it
www.markco-co.it
www.ristorantoripadovani.it

Santa Maria della Salute par John Singer Sargent

Le peintre américain John Singer Sargent a fait de nombreux séjours à Venise. En 1903, il connaît donc très bien Venise et semble désireux de passer outre l’aspect totalement documentaire, pour ne pas dire touristique, de son sujet !

Pour décrire l’église de Santa Maria della Salute, il tronque en effet toutes les parties supérieure et latérale de l’une des églises les plus célèbres de la Sérénissime pour s’attacher à la représentation d’une partie de la façade, en s’inspirant du cadrage subjectif de la photographie. Aujourd’hui, on parlerait de « plan serré ». Ce faisant, il rend le monument méconnaissable…

Contrairement à de nombreux peintres précédents, depuis les célèbres Vedute de Canaletto et de Francesco Guardi au XVIIIe siècle, Sargent ne semble pas vouloir représenter l’édifice dans son ensemble, ni le replacer dans son environnement. Il reste simplement à quelques pas des marches menant au portail. Sargent s’était déjà occupé à la montrer dans son entier. Il peut donc maintenant s’intéresser à des détails plus particuliers.

De plus, vous l’avez tous remarqué, la place devant cet édifice est très restreinte, l’artiste ne peut prendre suffisamment de recul pour le représenter dans son entier. Comme a son habitude, Sargent à peint son sujet depuis une embarcation, ce qui donne cet effet « au raz des marches ». C’est ce que l’on voit, encore de nos jours quand on passe en barque ou en gondole, juste après le ponton du vaporetto. Cette idée d’un coup d’œil éphémère sur les beautés évanescentes de Venise est de plus renforcée par le traitement à l’aquarelle, qui en fait une image beaucoup plus spontanée.

Ce qu’il a devant les yeux, n’est alors plus une église, et encore moins Santa Maria della Salute à Venise, mais un modèle dont les formes caractéristiques lui permettent d’étudier les intensités de la luminosité, des parties gorgées de soleil, comme les marches et les colonnes encadrant le portail, jusqu’aux renfoncements obscurs de ce même portail et des portes latérales.

Au tournant du siècle, à la suite d’une évolution dans la manière de voir la nature et de concevoir l’œuvre, les habitudes visuelles de ces artistes ont complètement changé. Ils regardent maintenant leur sujet avec un œil neuf. Ils s’attachent à tout autre chose qu’à la tradition : à l’atmosphère qui enveloppe les objets et/ou aux structures abstraites de ces mêmes objets.

Et… à consulter sur internet : John Singer Sargent virtual gallery
Lire la critique de l’exposition Peintres de la lumière Sargent et Sorolla
Lire la critique de l’exposition Sargent and Venice à Venise

Les costumés vénitiens de Erba et Aquila se mobilisent pour les victimes des séïsmes

Les joueurs de foot de l’équipe nationale d’Italie, qui brillent pendant la Coupe d’Europe, on décidé de reverser, spontanément, toutes leurs primes au profit des victimes des séismes dans la région d’Emilie Romagne. Ce n’est pas en France que l’on verrait cela avec les personnes que nous subissons en équipe de France depuis une dizaine d’année.

Nos ami-e-s costumé-e-s de la région du Lac de Côme se sont également mobilisés !

Ils organisent une grande soirée en costume avec un repas.

Ils se sont unis pour aider financièrement les familles qui sont dans la plus grande détresse depuis les tremblements de terre.

Cette journée d’action est programmée pour le 7 juillet prochain, à Erba.

Un premier rendez-vous aura lieu, vers 17:00 heures, dans le parc de la Villa del Crotto Rosa pour un défilé en costumes.

Puis, le repas sera partagé à la Villa Don Orione (à l’abri en cas de pluie), à partir de 20:30 avant un grand bal en costume comme savent si bien les organiser nos amis transalpins.

Pour plus d’informations :
info@maskforsmile.com

Claudio Dell’Orso

Claudio Dell’Orso est né au 1485/a dans la calle Cavalli, entre le Rialto et San Polo, au cœur de Venise.

Après une carrière de comédien au théâtre, en France et en Italie, il se tourne vers la bande dessinée et l’étude du costume érotique dans ses collaboration avec des périodiques comme Glamour International, Diva, Fascination, Fumetto, Mumo di China, Comic Art, Fumetti d’Italie, Selen, Blue, etc…

Il a organisé des expositions : Masques, gondoles et poignards. Mussolini dans la bande dessinée (avec G.C. Cuccolini), 2002 et 2003 Expocartoon, etc…

En 1986, il a reçu le Premier Neptune de bronze de l’Association Nationale des Amateurs de BD.

Dans les prochains mois, et avec l’aimable autorisation de l’auteur, nous vous ferons partager quelques extraits choisis de ses livres…

Bibliographie de Claudio Dell’Orso

Dizionarietto erotico veneziano que nous vous avions déjà présenté

  • Broché: 200 pages
  • Editeur: Studio LT2 (14 novembre 2011)
  • ISBN-10: 8888028811
  • ISBN-13: 978-8888028811

Venezia sconta. 7 secoli di piaceri, intrighi e scandali erotici

  • Broché: 210 pages
  • Éditeur: Studio LT2 (2010)
  • ISBN-10: 8888028293
  • ISBN-13: 978-8888028293

Nero veneziano. Crimini ed efferatezze in 21 casi degni di nota

  • Broché: 206 pages
  • Éditeur: Elzeviro (janvier 2005)
  • ISBN-10: 888752811X
  • ISBN-13: 978-8887528114

I segreti dei conventi

  • Broché: 48 pages
  • Éditeur: Trentini (2000)

Femmes Hugo Pratt 1944-1995 de Claudio Dell’Orso et Hugo Pratt

  • Broché: 96 pages
  • Éditeur : EDIZIONI REM

Venezia libertina (Scaffale veneziano)

  • Broché: 160 pages
  • Éditeur: Arsenale (1995, puis réédité le 22 août 2011)
  • ISBN-10: 8877432047
  • ISBN-13: 978-8877432049

Venezia erotica. Illustrated guide. Edit. trilingue

  • Broché: 160 pages
  • Éditeur: Glittering Images (1995, réédité le 22 juillet 2010)
  • ISBN-10: 8882750191
  • ISBN-13: 978-8882750190

The art of Leone Frollo. Edit. trilingue (Esthetique. Fetish & bizarre)

  • Auteurs : Stefano Piselli, Riccardo Morrocchi, Claudio Dell’Orso
  • Éditeur: Glittering Images (1990)
  • ISBN: 8882750248
  • ISBN-13: 9788882750244

Boccaccia di leone. Eros, corna, scandali nella cronaca veneziana (Venezia/Varia)

  • Broché: 64 pages
  • Éditeur: Supernova
  • ISBN-10: 8886870957
  • ISBN-13: 978-8886870955

Storia veneta : 7 (collaboration à la revue)

  • Broché: 60 pages
  • Éditeur: Elzeviro Editrice
  • ISBN-10: 888893930X
  • ISBN-13: 978-8888939308

Les livres de Claudio Dell’Orso sur Amazon (français)

Merci à Claudio et Raffaele dell’Orso pour leur aide précieuse.

San Michele in Isola, île de la connaissance.

Le Musée Correr, le Musée Archéologique et la Biblioteca Nazionale Marciana proposent, du  12 mai au 2 Septembre 2012, une exceptionnelle exposition sur huit cents ans d’histoire et de culture camaldules dans la lagune de Venise.

Dal 12 maggio al 2 settembre 2012 presso il Museo Correr, Museo Archeologico Nazionale, Sale Monumentali Biblioteca Marciana si terrà in occasione del millenario della fondazione dell’Ordine dei Camaldolesi e degli 800 anni dalla fondazione del cenobio Camaldolese veneziano di San Michele in Isola, un’importante mostra celebrativa.

2012, marque le millénaire de la fondation de l’Ordre des Camaldules et permet de célébrer lees huit-cent ans de la fondation du monastère des Camaldules de l’île San Michele à Venise, centre de la vie religieuse fervente, de l’activité culturelle intense, qui a exercé une forte influence et a joué un rôle de premier plan dans la culture humaniste de Venise.

Nel 2012 ricorre il Millenario della fondazione dell’Ordine dei Camaldolesi e si celebrano gli Ottocento anni dalla fondazione del cenobio camaldolese veneziano di San Michele in Isola, centro di fervida vita religiosa e d’intensa attività culturale che ha esercitato una forte influenza e svolto un ruolo di primo piano nell’ambito della cultura umanistica di Venezia.

Parmi les œuvres exposées, la plus précieuse et intéressante : l’extraordinaire carte du monde de Fra Mauro , « monument géographique » produit à San Michele au milieu du XVème siècle, et désormais à la Biblioteca Nazionale Marciana, montré, pour l’occasion, au public, après une récente et complexe restauration.

Mais il y a de nombreuses autres raretés que l’on peut admirer dans l’exposition, comme les grandes portes de l’orgue de Bernardino d’Asola, autrefois dans le chœur de l’église San Michele, et maintenant au Musée Correr. Admirables aussi et les précieux manuscrits enluminés des bibliothèques des monastères Camaldules vénitiens.

Un catalogue de 400 pages, écrit par Marcello Brusegan, Paolo Eleuteri et Gianfranco Fiaccadori, et des textes écrits par les meilleurs spécialistes, a été réalisé et distribué par la maison d’édition UTET.

Vos livres pour l’été…

Pourquoi ne pas passer l’été à Venise, sur les pas du commissaire Brunetti, avec les livres de Donna Leon ?

La Femme au masque de chair

15 février 2012 La nouvelle enquête du commissaire Brunetti !

La petite fille de ses rêves

23 février 2011 Des secrets de famille valent-ils plus chers qu’une petite fille ?

 

Brunetti passe à table

23 février 2011 Découvrez l’authentique cuisine familiale italienne avec le commissaire Brunetti.

Le Cantique des innocents

3 mars 2010 Un pédiatre et sa femme agressés en pleine nuit…

Requiem pour une cité de verre

4 mars 2009 Par un beau jour de printemps à Venise, le commissaire Brunetti et son adjoint Vianello font libérer Ribetti

De sang et d’ébène

27 février 2008 Venise, un soir d’hiver. Un vendeur à la sauvette africain est assassiné au beau milieu de Campo San Stefano.

Sans Brunetti – Essais 1972-2006

21 février 2007 On connaissait Donna Leon en Simenon vénitien, en auteur des enquêtes du commissaire Brunetti…

Dissimulation de preuves

21 février 2007 Le docteur Carlotti hait copieusement sa patiente Maria Grazia Battestini

Le Meilleur de nos fils

29 mars 2006 On vient de retrouver le corps du jeune Ernesto Moro, mort par pendaison

Mortes-eaux

5 mai 2005 Pellestrina, petite île située dans la lagune de Venise…

Une question d’honneur

30 mars 2005 Le commissaire Brunetti reçoit un jour la visite de Claudia Leonardo, une étudiante élève de sa femme.

Des amis haut placés

22 janvier 2003 Personne n’aime être dérangé en pleine lecture de l’Annabase un samedi après-midi …

L’Affaire Paola

17 avril 2002 Le commissaire Guido Brunetti est sur la sellette : sa propre femme, Paola, est arrêtée …

Noblesse oblige

25 avril 2001 Dans un champ en friche de la campagne vénitienne, on découvre un cadavre décomposé.

Péchés mortels

5 avril 2000 Alors que Venise sort doucement de l’hiver, le commissaire Brunetti s’ennuie à la questure.

Entre deux eaux

7 avril 1999 La cinquième enquête du commissaire Brunetti.

Le Prix de la chair

4 novembre 1998 Le commissaire Brunetti, enquêtant sur la mort d’un célèbre avocat, arpente les quartiers malfamés de Venise

Un vénitien anonyme

8 avril 1998 Par un matin d’août, un équarrisseur découvre, dans un terrain vague de Mestre …

Mort en terre étrangère

10 septembre 1997 La police repêche, au petit matin, un cadavre flottant dans les eaux sales d’un canal de Venise.

Mort à la Fenice

19 mars 1997 Pendant une représentation de La Traviata au théâtre vénitien La Fenice …

La foule à la folie à Jesolo

La journée avait commencé par un super gros embouteillage comme seuls les italiens savent en faire d’inextricables. Des kilomètres de queue et de turpitudes les plus diverses, pour espérer atteindre le Graal.

Deux bonnes heures pour rallier Mestre à Jesolo, c’est ce qui attendait les téméraires qui étaient partis, pas trop tôt, espérer un peu de fraîcheur et de soleil au bord de la mer.

Enfin, après avoir attendu au milieu des gaz d’échappement, des cris de la vie intense dans les bouchons à l’italienne et survécu à la fournaise, enfin, il était possible d’espérer profiter de l’Adriatique, du sable et des belles naïades.

En fait, pas vraiment, car le bouchon (et tout ce qui va avec : gaz, bruits, odeurs et le vie à l’italienne…) était également sur la plage, y compris la fournaise (et là, pas de climatisation comme dans la voiture).

Allez, préparez-vous, en France aussi, dès la semaine prochaine, vous aurez droit exactement au même programme !

Donna Leon

La plus américaine des Vénitiennes vit depuis plus de quarante ans à Venise. Elle y écrit les aventures du commissaire Brunetti, et montre les faces cachées d’une ville qu’elle adore.

Donna Leon, née le 28 septembre 1942 dans le New Jersey, a exercé plusieurs métiers comme guide de voyage à Rome, rédactrice publicitaire à Londres et enseignante de littérature, notamment en Suisse, en Iran, en Arabie saoudite et, de 1981 à 1999, dans une base de l’armée américaine située près de la Cité des Doges. C’est là qu’elle a commencé à écrire des romans policiers.

Son premier roman, Mort à la Fenice, a été couronné par le prestigieux prix japonais Suntory, qui récompense les meilleurs suspenses.

Alors que ses romans sont traduits dans une vingtaine de langues, elle refuse, selon un article reproduit sur le site géré par son éditeur français, qu’ils soient traduits en italien, par souci de protection der son anonymat à Venise où elle vit toujours, plus de trente ans après son installation.

Il faut essayer de ne pas perdre sa trace alors qu’elle se faufile dans les ruelles sinueuses de Venise ! Donna Leon vous entraîne au pas de charge jusqu’à chez elle. Dans la cour intérieure de l’ancien immeuble, Gaston (prononcez Gastonné), vous accueille. Ce solide chat tigré, qui a la réputation d’être un terrible tueur de rats, vous précède dans le petit escalier grimpant à l’appartement – bas de plafond – que la native du New Jersey occupe depuis douze ans. A l’entendre, le nonchalant greffier serait l’animal de ses voisins. Ce que l’on a du mal à croire tant Gaston semble parfaitement à son aise chez miss Leon, où il prend possession du lit sitôt entré dans la place.

Venise, Donna Leon y est venue pour la première fois en 1969. Mais, depuis quarante ans qu’elle y vit, elle se débrouille pour ne jamais y être au moment du carnaval, à cause de l’agitation. Préférant rester dans l’anonymat, elle a toujours refusé que ses romans soient traduits en italien. A Venise, en cherchant bien, on peut pourtant en dénicher des éditions françaises ou américaines dans l’une des dix librairies locales.

Nous avons imité la maîtresse des lieux et ôté nos chaussures avant de découvrir un superbe salon dont les murs sont ornés de tableaux du XVIème siècle. Un coup d’oeil à la bibliothèque de la chambre à coucher dévoile les lectures de la romancière : des biographies de Mao, Hitler, Churchill ou l’amiral Nelson, ainsi que les romans maritimes de Patrick O’Brian et les récits de voyage de Ryszard Kapuscinski.

Au fond, à droite, le bureau de la créatrice du commissaire Brunetti regorge de CD de musique classique, sa grande passion. Des rayons entiers sont garnis d’enregistrements de Haendel et de Mozart. Assise devant une solide table en bois où elle a installé son ordinateur portable, Donna Leon explique avoir besoin d’un an pour écrire une nouvelle enquête de Brunetti. Toutes comportent à peu près trois cent soixante pages, « c’est inconscient et automatique ! » lâche-t-elle, indiquant qu’elle commence en ne sachant rien de l’intrigue hormis une vague idée de départ !

Dans le bureau, difficile de ne pas être intrigué par la présence d’animaux en verre. « J’aime beaucoup les animaux« , reconnaît volontiers notre hôte qui arbore au poignet une montre avec un chat, offerte par son éditeur allemand Dioge-nes.

Donna Leon affirme qu’elle arrêtera les aventures de Brunetti lorsque les inventer l’ennuiera. Quand elle n’aura plus envie de montrer l’envers du décor d’une ville « où tout a l’air si beau à première vue« .

Il est déjà l’heure de nous quitter, mais l’auteur nous propose de faire comme notre commissaire préféré : se servir un petit verre de la divine Grappa di Moscato que Donna Leon nous propose avant de nous raccompagner vers le dédale de Venise.

Voir le site en français de Donna Leon (et le site en anglais si vous ne voulez pas attendre la version française de ses livres)

Art Night Venezia 2012

Le 23 juin 2012, l’Université Ca’ Foscari et la Ville de Venise organisent une fête de la musique et une nuit des arts.

Il s’agit de la deuxième édition d’une nuit blanche à la découverte de l’art organisée par l’Université Ca ‘Foscari, en étroite collaboration avec la Ville de Venise. Les musées, les galeries, les fondations, le secteur privé et public ouvrent leurs portes gratuitement. De nombreux artistes ouvriront leur atelier de travail et de nombreux musées ouvriront leurs salles d’exposition jusques tard dans la nuit.

Nocturne des musées, des églises, des ateliers, des salles de concert, ce sera une fête magnifique. Découvrez le programme complet !

Parmi nos coups de cœur :

Au programme pour l’UNESCO, un concert, à 18 heures, avec Alberto Grollo et le Quatuor à cinq cordes et des Dialogues sur l’Empreinte écologique.

Nos amis du palazzetto Bru Zane organiseront des concerts toutes les heures, suivis de visites guidées de l’ancien casino Zane.

Et, surtout, pour toutes celles et tous ceux qui partagent avec nous un amour immodéré pour le costumes (historique et / ou vénitien), la Fondazione Musei Civici propose l’ouverture extraordinaire et gratuite de quatre musées dans le cadre d’un circuit : Palazzo Mocenigo – Centro Studi e Storia del Tessuto e del Costume –  Ca’ Pesaro – Galleria d’Arte Moderna, Museo di Storia Naturale e Casa di Carlo Goldoni.

Le parcours commencera « idéalement » par le Palazzo Mocenigo – Centre d’Études et histoire des textiles et des costumes, exceptionnellement ouvert de 18 à 22 heures, où, en plus du musée, il sera possible, par le biais d’une visite « dans les coulisses » pour les petits groupes, de profiter des pièces de charme de habituellement fermées au public, où seront présentés les riches gisements de tissus rares et extraordinaire, des collections de vêtements originaux, certains d’entre eux étant à la mode au XVIIIème siècle.

In occasione di Art Night Venezia 2012, la Fondazione Musei Civici propone l’apertura straordinaria gratuita di quattro tra le sedi museali più prestigiose del circuito: , Palazzo Mocenigo – Centro Studi e Storia del Tessuto e del Costume –  Ca’ Pesaro – Galleria d’Arte Moderna, Museo di Storia Naturale e Casa di Carlo Goldoni.
La proposta, sabato 23 giugno 2012, si articola in orari “sfalsati” da sede a sede, coprendo l’arco che va dalle 18 alle 24, in modo da consentire una più ampia fruizione da parte del pubblico.

II percorso inizia “idealmente” da Palazzo Mocenigo – Centro Studi e Storia del Tessuto e del Costume, aperto eccezionalmente dalle 18 alle 22, dove, oltre al museo, sarà possibile, attraverso una visita “backstage” per piccoli gruppi, ammirare spazi suggestivi di solito non aperti al pubblico come i depositi ricchissimi di tessuti rari e di straordinarie collezioni di abiti originali tra cui spicca la moda del Settecento.

Dopo il successo della prima edizione, Art Night, l’Arte che libera la notte, torna a Venezia la prossima estate: è il 23 giugno la data scelta per il secondo appuntamento del format ideato dall’Università Ca’ Foscari, che anche quest’anno farà da cabina di regia, promotore e coordinatore curando la direzione artistica dell’evento in stretta collaborazione e partnership con il Comune di Venezia e l’assessorato al Commercio e qualità urbana.

Nel giorno più lungo dell’anno, l’arte avrà il compito di allungare la notte con le numerose iniziative interamente dedicate alla cultura, aperte a tutta la città e ai visitatori che anche quest’anno potranno scegliere di trascorrere sotto il cielo stellato della laguna una notte indimenticabile.

Enjoy a free evening of art, music and entertainment as Venice’s most prominent arts and cultural institutions swing open their doors.

A crescent moon, shaped unmistakably like the metal prow of a gondola immersed in a sea of indigo is the symbol chosen for Art Night Venice, scheduled for Saturday, June 23rd 2012.
Now into its second edition, Art Night, an event promoted by the Ca’ Foscari University in close collaboration with the City of Venice, will involve all those in Venice who deal with art and culture.
From sunset until late at night the whole city will become an open air show, and several events – of all sort of arts, including music, cinema, literature and poetry – will attract art lovers around the canals and along the Grand Canal, which will turn into a fascinating stage.

Summertime (Vacances à Venise)

Ce film de David Lean est sorti le 21 juin 1955 :
Quadragénaire célibataire indépendante, l’américaine Jane Hudson (Katharine Hepburn) s’est offert pour la première fois des vacances en Europe. Elle arrive à Venise en pleine saison estivale avec des rêves plein la tête, et tombe immédiatement sous le charme de la Cité des Doges, où tout invite à l’amour.

Mais très vite, l’ambiance romantique et les décors sublimes ne font que mettre en exergue sa solitude. Alors qu’elle désespère, le miracle se produit.

Il a le visage d’un charmant antiquaire italien (Rossano Brazzi)…

Le Britannique David Lean n’est pas encore le cinéaste célébré du “Pont de la rivière Kwai”, “Lawrence d’Arabie” ou du “Docteur Jivago”, lorsqu’il réalise en 1955 “Summertime”, plus connu en France sous le titre “Vacances à Venise”. Pour la première fois, le cinéaste s’aventure hors d’Angleterre et, contrairement à ses habitudes, choisit de tourner en couleur cette adaptation d’une pièce d’Arthur Laurents, auquel on doit les scénarios de “La corde” ou “Nos plus belles années”.

Même si le film n’utilise pas le format Cinémascope, que le réalisateur privilégiera par la suite, rarement Venise n’aura été aussi magnifiquement célébrée que dans ce “Summertime”, où chaque plan, chaque prise de vue, met en évidence la beauté de la ville. Cet effet “carte postale” n’est pas innocent. Il permet à Lean de mettre en évidence, et non sans une certaine cruauté, la solitude de son héroïne, qu’il n’hésite pas à montrer pathétique et ridicule, même lorsqu’elle tente, dans un sursaut de puritanisme, de repousser le bel Italien.

Katharine Hepburn, âgée de 46 ans au moment du tournage, a toutes les rigidités de cette Américaine qui se débarrasse maladroitement de sa carapace et en apparaît d’autant plus touchante. Bien moins intense et émouvant que “Brève Rencontre” réalisé dix ans plus tôt par Lean, “Summertime” était pourtant, de tous ses films, son favori. A redécouvrir !

Lors de vos séjours à Venise, du campo San Barnaba aux prairies de Torcello, amusez-vous à retrouver les décors du film !

Well, the title of the movie I rented was Summertime. It was released in 1955, and the story is simple. An American spinster’s dream of romance finally becomes a bittersweet reality when she meets a handsome but married Italian man while vacationing in Venice.

Katherine Hepburn plays Jane Hudson, the middle aged American woman who will experience the ’sexual revolution’ of the 1950’s with her leading man Rossano Brazzi’s Renaldo, a quiet yet broadminded and lonely married man.

Bal Vénitien de Paris

Laissez les Saints Anges vous transporter à Venise au XVIII siècle. Le menuet n’est plus une danse de cour mais un divertissement populaire et Lorenzo Tiepolo peint la société vénitienne et sa recherche du plaisir au travers d’un Carnaval qui ne dure jamais assez longtemps …

Le Samedi 20 Octobre 2012, le Bal Vénitien rassemblera au Grand Hôtel Intercontinental les plus beaux costumes du Carnaval de Venise pour une soirée d’exception.

Cette soirée de bienfaisance est organisée au bénéfice de l’Œuvre des Saints Anges par sa Présidente la Baronne de Saint Didier.

Renseignements et plus d’informations :
Œuvre des Saints Anges
111, avenue Victor Hugo, 75784 Paris Cedex 16, France
Téléphone/télécopie (+ 33) 01.45.02.17.00
Courriel

www.oeuvre-des-saints-anges.org
www.bal-venitien.fr
www.bal-imperial.fr

Lorenzo Baldissera Tiepolo (Venise, 8 août 1736 – Madrid, 1776) est un peintre et un graveur italien rococo du XVIIIème siècle appartenant à la famille d’artistes italiens des Tiepolo.
Lorenzo est le fils cadet de Giambattista Tiepolo et le frère de Giandomenico Tiepolo et neveu de Francesco Guardi et Gianantonio Guardi.

Marino Falier

L’opéra Il Bravo (1839) de Saverio Mercadante montre bien cette atmosphère trouble pesant sur le Conseil des Dix, qui reste toujours dans l’ombre, à l’inverse de I Due Foscari. Ce « bravo » est un assassin à gages, au service du Conseil, qui le « tient » par le fait que son vieux père est emprisonné… les Dix poussent la vilenie à ne pas révéler à leur bravo la mort de son père, qui l’eût ainsi libéré de leur redoutable emprise.

On voit dans quelle atmosphère se dessine l’histoire de Marino Faliero… mais qui était-il avant d’accéder à la dignité de doge ?   Il était né vers 1285, mais on sait peu de choses à son sujet avant l’âge de trente ans, époque où on le trouve membre du Conseil des Dix, à peine constitué, à cause de la conjuration de Tiepolo. De noblesse ancienne et propriétaire de vastes terres, Faliero n’en était pas moins un homme d’action, hautain mais courageux, digne vainqueur du roi de Hongrie lors de la bataille de Zadar (Zara en italien) qui donna la ville dalmate aux Vénitiens pour de longs siècles. Homme violent pourtant, que cet altier Faliero, n’hésitant pas à gifler un évêque qui s’était présenté en retard à une cérémonie présidée par lui.

Il fut élu doge à près de soixante-dix ans et si l’Histoire retient son ambition comme le germe de la conspiration lancée par lui, poètes et musiciens préférèrent utiliser un élément plus romanesque. Il se trouve que lors d’une fête, à la fin de l’année 1354, un groupe de jeunes patriciens mené par Michele Steno manqua de respect à la dogaresse Alcuina Gradenico. Mais cette partie de l’histoire, nous vous l’avons déjà racontée !

L’épisode de la conjuration de Marino Faliero a été porté à la scène à plusieurs reprises :

  • Marino Faliero, Doge de Venise, tragédie historique en cinq actes et douze tableaux de Lord Byron, terminée le 16 juillet 1820.
  • Marino Faliero, tragédie en cinq actes et en vers de Casimir Delavigne, représentée pour la première fois au Théâtre de la Porte Saint-Martin à Paris le 30 mai 1829 et la pièce devint vite populaire. En effet, une lettre de Donizetti nous apprend comme la familiarité du public avec l’œuvre fut l’une des causes de son choix pour en faire un opéra, l’action en serait, ainsi plus intelligible, car l’opéra serait chanté en italien.
  • Marino Faliero, tragédie lyrique en trois actes, musique de Gaetano Donizetti, livret d’Emanuele Bidèra, créée au Théâtre des Italiens de Paris le 12 mars 1835. Les deux textes précédents sont les sources du jeune librettiste Emanuele Bidèra, choisi par Donizetti en désespoir de cause car Felice Romani, comme à son habitude, disparaissait de la circulation au moment d’honorer ses (trop nombreux) engagements…
  • Marino Faliero. A tragedy, pièce d’Algernon Swinburne publiée en 1885.

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