Les photos de Klod

Petit à petit, Klod continue son travail sur les photos des Carnavals Vénitiens depuis 2007.

Sur PBase, il publie ses plus belles photos après retouches, peu de photos, donc, mais ce sont celles qu’il préfère. A vous de lui donner votre avis, il attends vos commentaires !
Déjà 4 galeries pour 2009 (les photos de 2007 devront être sélectionnées et travaillées ).
Notez en tout cas l’adresse dans vos favoris et passez donc y jeter un oeil de temps en temps : http://www.pbase.com/klod

Sur Flickr, suite à  « un arrangement » il a aussi retrouvé un nouvel espace, mais tout y est à recommencer !
Presque toutes les galeries des Carnavals Vénitiens depuis 2007 sont en place à présent, avec une sélection de photos (entre 12 et 230 selon les cas).
Mais, ce que vous aurez le plus de plaisir à retrouver, nous le savons, ce sont VOS albums personnels, avec toutes nos photos de vous depuis 2007 !
Pour le moment, Klod à récréé 338 albums, il reste encore une centaine de cartes dont il recherche les photos…. c’est un travail de longue haleine, plus difficile que lorsqu’il est fait dès que nous rentrons d’un Carnaval. Là, il doit rechercher dans 3 ans de photos !

Il a aussi actuellement près de 80 « inconnus«  pour lesquels il ne parvient pas à faire coïncider un prénom avec les photos. Parfois il s’agit de costume qu’il connaît très bien, mais dans la masse à traiter, difficile de se souvenir qui le porte habituellement. Il compte donc sur votre aide précieuse pour l’aider à résoudre ces énigmes !
Bien entendu, vous pouvez, depuis Flickr, télécharger en toute liberté toutes les photos de Klod qui vous plaisent, que ce soient les vôtres ou celles d’autres costumés. Toutefois, pour éviter le pillage de vos photos par des indélicats, il y a une petite protection :
– Vous devrez vous inscrire sur Flickr (vous ne serez pas obligé de mettre des photos, mais si vous posetez un de vos costumes chaque année cela nous sera utile pour vous retrouver en cas de problème). Pensez à utiliser un pseudo qui nous permette de vous reconnaître !
– Une fois inscrit, vous allez sur le PROFIL de Klod, et vous l’ajoutez à vos contact comme ami.
– Nous en serons avertis, et lors de notre connection suivante, nous vous ajouterons dans nos amis. Dès ce moment, vous aurez accès au téléchargement de nos photos en taille réelle.

N’oubliez pas d’ajouter aussi ce site dans vos favoris : http://www.flickr.com/photos/claude-barrere-france/

Autres Photoshopings

Voici encore d’autres petites choses :
New mask Textures
A vous de dire qui se cache sous ces images !

Vive Photoshop !

A l’heure des « bidouilles » et autres « essais » , « bricolages » ou « travaux artistiques », je passe mon dimanche de repos, frileux, à tenter de donner, à quelques photos, une ambiance à la façon de David Hamilton. Excusez-moi du peu !
Je suis donc parti de cette photo :
Pierrots Pour obtenir ce résultat : Pierrots
Ca vous plaît ? Vous voulez savoir comment j’ai fait ?
Voici tout le secret :
Etape 1, faire un fond flou, pour « sortir » tout l’arrière plan indésirable …  :
Etape 1
Etape 2 réaliser au autre fond, avec les seuls personnages en transparence :
DSCN5742-a2
Etape 3, « détourer les personnages » :
Etape 2 + 3 la fusion de 2 + 3 donne : Etape 3
On remet le fond flou :
... avec le fond
Puis on éclaire un peu plus la photo, et on la recadre, et le tour est joué !
Simple non ?

Impressions photographiques (la suite…)

Pour réaliser des photos sur un Carnaval Vénitien, il y a d’autres facteurs restrictifs, qui sont complètement indépendants des masques.
 
J’écarterai les problème de lumière (pas assez ou trop de soleil, est une chose inhérente à la photographie)…
 
Pendant le défilé. Sauf à choisir le parti pris de photographier un masque perdu au milieu d’une foule compacte, les photos pendant le défilé présentent peu d’intérêt. A moins que …
– il est possible de profiter des spectateurs qui se font photographier en compagnie d’un masque, pour réaliser des choses rigolotes. J’ai réalisé des spots de jeunes russes qui posaient ainsi avec des masques, ignorant que quelqu’un comprenait toutes les bêtises qu’ils racontaient. Reste qu’après, on se retrouve avec le soucis du droit à l’image, et que ces photos-là, si la personne est trop reconnaissable, ne pourront jamais être publiées. Et je me vois mal, dans un carnaval, courir après les spectateurs, pour leur faire signer des autorisations…
– Parfois, la photo d’un masque qui émerge péniblement au milieu d’une nuée de spectateurs agglutinés comme des mouches autour d’un pot de miel peut être amusante. Comme on ne verra pas grand chose du masque, le photographe sera vite blasé. C’est aussi souvent le cas le dimanche après-midi.
– Par contre, j’ai remarqué qu’en fin de défilé, et c’est souvent dans des lieux plus photogéniques, il y a moins de public, et il est possible d’avoir plus de temps pour cadrer sa photos, demander un petit plus, une pose bien précise. L’inconvénient, est que les masques de la fin du défilé, parfois, prennent un raccourci s’ils ont été trop retardé en chemin. Bon, donc, si vous êtes masqué-e ne zappez pas les petites rues d’Annecy les prochaines années, vers les arcades, car tous les photographes qui auront découvert mes "petits secrets" vous attendront là !
 
Les barrières. Dans certaines villes, les barrières créent deux classes sociales de photographes :
– ceux qui savaient qu’il faut demander une accréditation, et qui, tels des aristocrates de la photo amateur, se conduisent en véritables professionnels, comme à Cannes pour le festival lorsque qu’un photographe accrédité se permet de "tutoyer" les stars, tandis que le pékin lambda restera loin, derrière les barrières à avoir des bouts de nez ou de coiffures, de dos, au travers des vestes des agents de sécurité. Tout le monde n’a pas un Nikon avec objectif orientable et un zoom 30 X !
– les citoyens ordinaires qui, bloqués derrière les barrières doivent gérer les crânes, les téléphones portables brandis devant leur objectif au moment où l’on déclenche, le petit chenapan qui vous bouscule au moment crucial, ou la mémé qui applaudit nerveusement à chaque fois qu’elle entrevoit un fragment de costume, et qui fait vibrer à l’unisson la barrière sur laquelle vous vous étiez appuyé pour tenter un temps de pose plus long…
Le problème, c’est que, vu le succès des carnavals auprès des photographes de tout poils, si tout le monde demande et obtient une accréditation, il y aura bientôt plus de photographes à photographier que de masques… (regardez déjà la photo de groupe des photographes, à Corbeil-Essonne et comparez-là à la même photo de groupe des masques présents à ce carnaval).
 
Les photographes groupies. C’est d’ailleurs un bon sujet que j’ai un peu exploité cette année (voir certaines des photos publiées).
On croirait une starlette des années 60, entourée d’une meute de paparazzi ! Voilà, chers masques, l’effet que vous nous faites. Vous êtes nos "BB au festival de cannes 1957" à nous. Tout y est : la foule oppressante qui vous enserre, la nuée de photographes, équipés comme pour un safari au Kenya, et les petits rendez-vous secrets, à l’aube ou au crépuscule, dans un endroit discret, pour espérer obtenir LA photo qui sera un scoop unique.
Donc, un bon sujet reste à exploiter encore et encore : les photographes de amies ami-e-s les stars masqué-e-s.
 
La photo qui fera la différence. Je l’ai évoqué dans le précédent paragraphe, il est aussi très difficile, pour le photographe de faire LA photo qui sera vraiment unique. Même si chacun de nous à son style, si le même masque, au même endroit, au même moment sera restitué différemment par chacun, il est difficile de réaliser des choses originales, sauf si on a un coup de chance. A Verdun, notamment, un photographe a eu le trait de génie de faire poser ses modèles dans la lumière d’un vitrail. Après cinq minutes, nous étions tous là (moi aussi je le confesse !). L’après-midi, nous étions dans le jardin de la Princerie. Alain posait pour Corine et moi au pied d’un arc gothique. Petit à petit, avec d’autres masques j’ai construit une composition avec cinq personnages, dirigeant les masque de la façon à obtenir le résultat que je recherchais. Corinne avait compris mes intentions et dirigeait aussi. Lorsque nous avons fini de shooter, nous avons réalisé qu’une trentaine de personnes prenaient des photos autour de nous. Tellement pris dans mon action, je n’avais rien remarqué.
 
Tôt le matin, tard le soir, à l’écart
Il arrive qu’une complicité s’établisse entre des masques et des photographes. On peut alors décider d’une séance particulière. Un repérage préalable dans la ville aura permis de déceler un endroit photogénique, où il sera peut être possible d’espérer un moment de répit pour tenter des photos originales. Parfois aussi, c’est "l’occasion qui fait le larron" : un instant magique saisi au vol, ou une idée originale qui germe au bon moment, au bon endroit.
 
Faire attention aux avant plans. Si le sujet (en l’occurrence le masque) a le soleil de face, le photographe l’aura donc dans le …
… dans le dos (mauvais esprits !). Et donc, l’ombre du photographe se baladera sans vergogne sur la robe du masque (Si ! Si ! ne riez pas, on voit des photos comme ça sur Internet !).
Eviter aussi la crotte de chien bien en évidence en avant plan ! (ben oui, nos lieux les plus romantiques sont les parcs, et ce sont les mêmes qui sont appréciés par les maîtres de la gent canine…)
Un reflet dans un flaque c’est pas mal… mais dans une eau boueuse et glauque, ça peut faire nauséabond (voir à Annecy)
Se méfier bien évidemment du crâne qui va se planter devant vous à l’instant fatidique… mais aussi de ces satanés téléphones portables (la génération GSM est la plus impolie, la plus irrespectueuse qu’il soit, bravant les interdits et se moquant des conventions – Deux points de moins sur le permis n’empêchent en rien les gens de téléphoner en voiture, pourquoi voulez-vous qu’ils se gênent de vous déranger en se flaquant devant vous quand vous photographiez ?) Je crois que, dans les prochaines années, je vais me costumer en corsaire pour prendre les photos. Cela me permettra d’avoir un sabre, et lorsque je menacerai de couper tout ce qui dépasse devant mon objectif, les indélicats vont peut être entendre mieux ?
 
Faire attention aux arrières plans !
Vu sur des photos de masques, lors d’un Carnaval Vénitien, cette année :
Une mémé avec un cabas contenant des poireaux, qui regarde les masques, comme si c’étaient des extra-terrestres (A Paris, sur plusieurs photos publiées sur Internet).
Monsieur le maire, les doigts dans le nez (je ne dirai pas où, mais la photo est sur Internet !!!)
Une vieille barque pourrie (à Annecy au bord du lac)
Une autre mémé, assise sur un banc, et qui, jambes entrouvertes, montre sa culotte (A Annecy toujours)
Pour ma part, même en faisant attention j’ai eu :
Des poussettes avec des bébés, des papis et des mamies, des cyclistes (à Annecy, le dimanche matin), des russes (toujours à Annecy), des barrières métalliques (à Remiremont où il était extrêmement difficile de les éviter tellement il y en a partout), des voitures garées en pleine zone piétonne (à Verdun, quai de Londres), la coiffure argentée d’un grand-mère (à Annecy)… bref : 3 carnavals, 3000 photos à peu près, dont 500 ont été détruites aussitôt, 500 autres recadrées.
 
 
 

Réflexions photographiques

Après cette première saison de carnavals vénitiens, passée à côtoyer les masques, et à tenter de restituer, par la photo, le plus fidèlement possible, la beauté des costumes, et la qualité du travail réalisé, j’ai observé un certain nombre de choses, que je me permet de partager avec vous.
Je pense que cela peut être utile, à l’heure où les costumé-e-s pensent déjà à leur prochain costume… si celui-ci n’est pas déjà commencé.
 
Il arrive parfois, qu’un costume soit magnifique, au regard, et qu’il rende très mal en photo. Je l’ai observé autant sur mes propres réalisations, que sur celles d’autres photographes. Nous avons, en effet des contraintes, physiques ou techniques, qui ne permettent pas, parfois de bien restituer certains modèles.
 
Or, il faut penser que, sur un carnaval, pour une poignée de photographes amateurs, plus ou moins chevronnés, qui trouveront peut-être une astuce pour parvenir à capturer un costume, il y aura des milliers de quidams, munis de pockets, ou, pire, de ces téléphones portables que l’on retrouve désormais presque à chaque fois dans le champ (dans un coin de l’image) lors des défilés. Et pour eux, la moindre difficulté se traduira par une photo ratée (donc effacée sans pitié).
 
Plus ça brille, moins c’est photogénique ! Les tissus métalliques, ou avec des reflets brillants, dorés ou argentés, mais aussi les masques brillants (dorés, argentés ou métallisés) sont comme "aplatis" sur les photos. En général on observe une zone, plus ou moins grande, qui est surexposée (toute blanche), à cause du soleil qui est reflété par la matière brillante. Et le reste, par opposition se retrouve assombris. Résultat : on ne vois plus aucun détail. Pour ce genre de masques, il faut savoir qu’il est impératif de réaliser des photos à l’ombre, sans flash. Ce qui est tout de même fortement limitatif !
 
Un chapeau noir cache le visage. Une grande capeline noire peut être du plus bel effet, mais pour le photographe, c’est une nouvelle galère, car, tout le visage (donc le masque!), sera systématiquement plongé dans le noir. Là encore, il faudra préférer des demi-lumières, ou, si "ça ne brille pas trop", renforcer au flash… à moins de disposer d’un réflecteur blanc.
 
Le noir absorbe la lumière et dévore les détails. Un costume noir, ou très sombre, absorbe les détails s’ils ne sont pas en contraste. Sur les photos, on aura une masse noire uniforme. Là, il n’y a pas beaucoup de remède, sauf avec des appareils disposant de longs temps de pose, en luminosité moyenne (mi-ombre).
 
Noir et doré : le cauchemar des photographes ! Nous avons eu, cette année un costume sublime dans ces tons. Hélas, aucun photographe n’est parvenu à en restituer la beauté… à ma connaissance. La bonne séance de pose reste à faire, il me semble. Je crois qu’à plusieurs, à l’ombre, avec des réflecteurs, on doit y arriver. Il n’y a pas de raison.
 
Le blanc écrase tout. Surtout au soleil ! Pour photographier un costume entièrement blanc, il faut bannir le soleil face au sujet. J’ai réussi de jolies photos, à Verdun, avec un soleil derrière un sujet à l’ombre, sans flash (dès que j’ai remis le flash, de nouveau tout était écrasé).
 
Plus c’est coloré, plus c’est photogénique. Plus "ça pête", et plus le résultat sera satisfaisant en photo. Il n’y a qu’à regarder, dans les galeries photos sur Internet, le hit-parade des costumes les plus photographiés, pour le constater. Par contre, mis à part pour quelques costumes, coloré, ne signifie pas bigarré comme une palissade autour d’un chantier ! Il faut conserver une gamme de couleurs qui s’accordent entres elles.
 
Contrastez ! Il faut éviter les costumes trop uniformes, d’une seule couleur dans une même matière. Noir et blanc, noir et rouge, bleu et blanc, jaune et noir… des gammes de coloris acidulés, ou des tons pastels assortis ont donné, cette année d’excellents résultats.
 
En tout cas, lorsque j’ai tenté de faire un TOP 10 des costumes les plus photogéniques de 2007, je dois vous avouer que 10 est trop peu pour les mettre tous.

Nikon Coolpix S4

Depuis que je suis passé à la photographie numérique, je me suis équipé d’un Nikon Coolpix S4. J’avais eu l’occasion de tester un produit similaire (le Coolpix 900) à la MJC où je travaillais auparavant. J’ai été séduit par les capacités de cet apparail, mais aussi et surtout par sa discrétion.
En effet, mis à par mon dernier appareil argentique, je me suis fait voler tous ceux que j’avais eu auparavant. J’ai donc testé toute une panoplie de marques et de modèles argentiques, depuis mon premier Kodak à soufflet des années 70.
 
Le concept d’un boîtier en deux parties orientable n’est pas nouveau pour Nikon.
 
Le Zoom-Nikkor 10x pivotant autorise un mouvement indépendant de l’objectif et de l’écran permettant de saisir l’action sous les angles les plus inattendus. Par exemple, je positionne souvent l’appareil à hauteur de ma taille ou au-dessus de ma tête. Je peux aussi réaliser des autoportraits parfaitement cadrés. Sa plage de focales étendue de 38-380mm (équivalent en format 24×36) offre la liberté de tout photographier : de très gros plans aux paysages, en passant par l’architecture si la distorsion n’est pas trop marquée vu le range généreux. La définition élevée de 6 millions de pixels effectifs donne de belles photos, même après agrandissement.
 
C’est le seul appareil au monde capable de se photographier tout seul, sur l’appui de la fenêtre, comme sur la photo ci-dessous !
 
Ma seule critique serait que les modes priorités vitesse et à l’ouverture manque cruellement. Par contre la finition un peu plastique fait qu’il ne semble pas être un appareil haut de gamme de ce prix (500 Euros tout de même !), et donc qu’il attire peu la convoitise des pick-pockets et autres racailles qui écument nos cités… contrepartie : j’ai du mal à passer pour un photographe, même amateur averti, avec un truc qui ressemble à un "pocket".
 
 

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