Villa Foscari, la Malcontenta

La villa qu’Andrea Palladio réalise pour les frères Nicolò et Alvise Foscari vers la fin du 1559, se lève comme un bloc isolé et sans les dépendances agricoles, en marge de la lagune le long du fleuve Brenta.

Architecture

La Villa Foscari plus connue sous le nom de La Malcontenta est la seule villa du Paladio le long  le  Brenta. Très bien conservée, elle se reflète dans le Brenta, dans la localité de Malcontenta, prés de Mira. Elle redevient propriété de la famille Foscari en 1973, et est déclarée patrimoine de l’humanité par l’UNESCO. La villa ne possède pas d’éclairage électrique, selon le souhait de ses propriétaires.

Villa Foscarini, la Malcontenta

Plus qu’une villa-ferme, elle prend un aspect de résidence suburbaine, qu’on peut atteindre rapidement en bateau du centre de Venise. La famille des commanditaires est l’une des plus puissantes de la ville, si bien que la résidence a un caractère majestueux, presque royal, inconnu à toutes les autres villas palladiennes, et auquel la merveilleuse décoration intérieure, œuvre de Battista Franco et Gian Battista Zelotti contribue.

Interieur de la villa Foscari à Mira

Terminée en 1559, elle aurait eut comme surnom “Malcontenta” (la mécontente) à cause d’une femme noble nommée Elisabetta Dolfin, appartenant à la famille Foscari, riche et puissante famille vénitienne. Mais deux explications à ce nom existent. L’une dit que le surnom de cette villa palladienne est du aux nombreux débordements de la Ribeira, qui ont généré l’inondation des terres des paysans, qui l’appelaient par conséquent « Brenta Mal Contenta” ou bien alors que le nom est du à l’insatisfaction générale des paysans de Padoue et de Piove.

La villa se lève sur un haut soubassement, qui sépare le premier étage du terrain humide et donne de la magnificence à l’édifice, soulevé sur un podium comme un temple ancien.

La villa, privée, est ouverte au public le mardi et le samedi, de 9:00 à 12:00 heures entre le 1er mai et le 31 octobre.

Vialla Foscarini - carte

Télephone +39 041.5470012 +39 041.5203966
Fax +39 041.5479427
Site Internet www.lamalcontenta.com
Prix par personne € 10,00
Prix pour les moins de 18 ans € 10,00
Prix de 18 à 25 ans € 10,00
Prix pour les plus de 65 ans € 10,00
Élèves (avec liste signée par l’école) € 6,00
Tarifs groupes (minimum 15 payants) € 10,00 (sans réservation)
Jours de fermeture dans la semaine Lundi, mercredi, jeudi, vendredi et dimanche
Jours de fermeture dans l’année De Novembre à Avril – Tous les jours fériés

La Malcontenta Srl
Via dei Turisti, 9
30034 Malcontenta di Mira (VE)
e-mail: info@lamalcontenta.com

Venise jardins…

Tout le long de ce mois de mai, nous vous avons fait découvrir quelques-uns des jardins de Venise… une petite partie que vous pouvez retrouver, intégralement, dans la rubrique Parc et Jardins.

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Bien entendu, nous somme très loin d’avoir fait le tour des jardins, plus ou moins secrets et des parcs de Venise. Régulièrement nous vous ferons découvrir quelques espaces verts de la ville, certains très connus, d’autres plus intimes, certains très vastes, d’autre, quasiment minuscules.

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Alessandro Marcello disait que, pour découvrir les jardins de Venise, il fallait devenir une colombe « per conoscere la flora di Venezia bisogna camminare con il naso in su, le piante sembrano costrette a vivere come i colombi » car les jardins de Venise se cachent derrière des murs, des portes et des grilles, comme autant de joyaux dans leur écrin.

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En 1600 Francesco Sansovino recensait 39 dans le sestiere de San Marco, 49 dans celui de Castello, 40 pour Cannaregio, 29 dans San Polo, 50 dans Santa Croce et 29 pour Dorsoduro, auxquels s’ajoutaient les jardins et potagers dans les îles.

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Pour espérer découvrir tous les jardins de Venise, il vaut mieux être jardinier et patient (mais c’est la principale qualité requise à tout jardinier). Ainsi, en partageant idées et compliments, un jardinier se verra ouvrir l’une après l’autre les portes qui cachent ces trésors.

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Le propriétaire d’un jardin qui aura été apprécié, se faisant un plaisir de vous accompagner dans celui d’une amie, et ainsi de suite.

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Et puis, ils y a les opportunités, qui ouvrent à tou-te-s ou presque les portes de certains jardins.

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Parmi les plus beaux jardins de Venise, beaucoup sont à présent dans des hôtels. Il vous suffit de vous présenter à la réception à une heure où les clients seront peu nombreux, et de demander, poliment, s’il est possible de visiter « le beau jardin dont on vous a tellement vanté le charme et la beauté ». On vous refusera rarement ce plaisir.

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Il faut aussi savoir que certains parc et jardins ouverts au public sont un peu cachés derrière des murs, au fond d’une calle étroite ou d’une fondamente qui semble une impasse.

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Enfin, de nombreux jardins s’ouvrent à vous, tous les deux ans, à l’occasion de la Biennale d’Art Contemporain de Venise.

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Et puis, il y a LE sésame pour celles et ceux qui veulent découvrir des jardins secrets où ils n’auraient jamais l’occasion de pénétrer sans une association qui organise régulièrement des visites guidées. Ce sera certes moins intime que nous visites particulières, mais ces visites sont très enrichissantes.

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Pour visiter des jardins secrets de Venise, rien de tel que le Wigwam Club Giardini Storici Venezia !

Le Wigwam Club jardins historiques de Venise est une association à but non lucratif fondée pendant l’été 2000 par un groupe d’amis, fans de la ville verte, la plupart vivant à Venise, parmi lesquels des architectes, des chercheurs de jardins, guides touristiques et naturalistes, des journalistes, des ingénieurs, des traducteurs, des enseignants, des employés du patrimoine culturel et des musée. Aujourd’hui, l’association compte environ 600 membres, Italiens et étrangers.

Les activités de l’association sont réservées à ses membres.

L’adhésion est de :

  • 15,00 €uros pour un simple adhérent
  • 30,00 ou 45,00 €uros pour un membre de soutient

Le conseil d’administration est composé de :

  • Mariagrazia Dammico, présidente (journaliste et formatrice)
  • Chiara Baradello, secrétaire (biologiste et guide naturaliste)
  • Gottardo Bonacini, conseiller (architecte paysagiste)
  • Gabriella Bondi, conseillère (architecte paysagiste)

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Dans le projet « Jardins historiques de la Vénétie » le Wigwam club mis en place quelques d’initiatives visant différents publics, dont :

– « Jardins ouverts » : une exposition qui propose une trentaine de tournées annuelles guidées pour adultes dans les jardins de Venise, Vénétie, Italie et en Europe, également sur demande par petits groupes.

– « Du palais de la ville à la maison de campagne – Exploration de la civilisation vénitienne dans ses jardins  » : un parcours d’apprentissage pour les écoles (que vous pouvez intégrer avec des visites virtuelles sur le site du Club).

– « Villas et jardins de Venise à La Brenta Journées européennes du patrimoine culturel édition 2001 » Vingt-six visites guidées de jardins , avec la contribution de AMAV Venise.

– « Les vins locaux et les jardins de la Villa Zajotti Mestre » à une visite du jardin privé suivi d’une dégustation de vin mousseux lors de l’événement  La Piazza dei Sapor  » à Mestre.

– « Le Jardin du Palais Rizzo Patarol à Venise » : petit guide pour gérer vous-mêmes une visite à ce jardin , qui est aujourd’hui le Grand Hotel dei Dogi della Boscolo Hotels

Pour plus d’informations contactez : Wigwam® Club Giardini Storici Venezia – via Ca’ Rossa 2/B – 30173 Venezia Mestre (VE) – tel/fax +39 041.610791 – giardinistorici.ve@wigwam.it – www.giardini-venezia.itwww.wigwam.it

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A Palanca, le jardin d’Ottilia

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Le jardin d’Ottilia Iten se trouve sur une île située, près des cantieri, dans la zone la plus occidentale de La Giudecca, que l’on appelle Palanca, du nom de cette monnaie qui servait autrefois à payer le passage en traghetto depuis Venise.

C’est le dernier d’une série de jardins cachés derrière des murs, qui se succèdent le long de l’étroite calle qui, aujourd’hui, commémore l’Accademia dei Nobili, juste avant de buter contre les chantiers qui font face à la lagune sud.

Ottilia

La construction de brique était autrefois un atelier où l’on fabriquait des cordes pour les embarcations.

Le petit jardin a une apparence de végétation spontanée, mais en réalité, il est construit patiemment en fonction des besoins et affinités des plantes, dans le respect de leur biodiversité. Les allées qui serpentent dans le jardin restent végétalisées, car la couverture du sol est primordiale pour l’équilibre de cet espace privilégié.

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La recherche personnelle d’Ottilia a commencé en 1984, après la lecture du livre de Massanobu Fukuoka La révolution d’un seul brin de paille. Un livre culte pour Klod qui jardine selon les mêmes principes, autant dire que nos deux jardiniers ont parlé aussitôt la même langue…

Ce mode de culture qui veut que l’on ne laboure pas le sol, que l’on doive respecter la couverture végétale et que les végétaux se protègent et s’aident les uns les autres, est considéré comme « nouvelle ». Klod pratique depuis 30 ans déjà cette manière plus que centenaire, hérité des savoir ancestraux que l’agriculture moderne et les marchands de pesticides avaient essayé de faire oublier.

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Ottilia entretiens un rapport étroit avec son jardin, où, depuis 1996 « ne pénètrent plus que les plantes que le jardin accepte ».

Le sol est partiellement couvert de lierre terrestre (Glechoma hederacea), potentilles, bugles (Ajuga repens), violettes, qui limitent ainsi l’action du vent et du soleil, l’érosion et l’évaporation. Les plantes comestibles voisinent avec les plantes ornementales, dans un savant désordre qui n’est qu’apparent.

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Le trésor du jardin est la collection de roses, qui nous fait penser que, pas très loin d’ici, Frederic Eden avait, lui aussi réussi un jardin extraordinaire.

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C’est donc en mai que la floraison des 130 variétés de rosiers rends spectaculaire le jardin d’Ottilia. Difficile de les noter toutes et même de s’en souvenir, quelques noms jetés au hasard : Madame Isaac Pereire, Chapeau de Napoleon, Alberic Barbier, Reine Victoria, Celestial, Emanuela de Mouchy, Madame Alfred Carrière, Complicata, Blairii 2, Archiduc Joseph,

Parmi les variétés botaniques : Rosa chinesis mutabilis, Rosa centifolia, Rosa multiflora nana, Rosa agrestis

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Au-delà du jardin d’Alma

Alma Mahler découvrit Venise en 1897 lors d’un premier voyage d’Italie en compagnie de ses parents.

Elle se nommait d’ailleurs, à l’époque Alma Schindler, jeune fille d’une beauté admirable qui se destinait à la musique et dont s’étaient déjà épris nombre d’artistes viennois, dont Alban Berg, Hugo von Hofmannsthal et Adolf Loos.

Gustav Klimt, qui lui aussi en était follement amoureux l’accompagna à un concert donné par Arturo Toscanini.

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Ce ne fut, pourtant que pendant l’été 1922 qu’elle y fit un premier séjour prolongé, y achetant même une maison datant du XVème siècle, située près de l’église des Frari, et qui avait appartenu à la famille Soranzo.

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Un jour, dans la rue, elle croise Oskar Kokoschka, avec lequel, après la mort en 1911 de son premier mari, Gustav Mahler, épousé dix ans plus tôt, elle avait eu une liaison interrompue par son calamiteux remariage, en 1915, avec Walter Gropius : « J’ai rencontré par hasard Oskar Kokoschka. Étrangement proche et lointain. »
Une fois Kokoschka parti, Franz Werfel la rejoignit. Elle était de onze ans son aînée ; ils s’étaient rencontrés en 1917 et se marieront en 1929.

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Venise alors deviendra pour Alma un refuge : « Je rêve de vivre entièrement séparée du monde, dans ma maisonnette de Venise, toute seule derrière un mur de pierre – et d’y mourir. Seulement, je ne sais pas encore si je le supporterais. Si je supporterais la dernière grande solitude. […] Dans ma propre maison ! Un petite jardin, un vrai paradis« .

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Février 1928 : « Je suis arrivée hier. Venise ! J’habite à présent ma maison. Ma maison tirée du néant, de quelques sommes dont je ne me souciais pas… Si je vendais cette demeure, je recevrais cent mille lire, c’est -à-dire un chiffre avec cinq zéros. Par contre, mon univers ici disparaîtrait et j’aurais seulement quelques zéros de plus ».

Alma Mahler et Franz Werfel, abandonnent de nouveau Vienne pour Venise au printemps 1934, laissant derrière eux une Autriche en proie à l’agitation nazie.

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Lors de ce séjour, la mort soudaine le 22 avril 1935 de Manon Gropius, la troisième fille d’Alma et du grand architecte Walter Gropius des suites d’une poliomyélite affecte profondément Alban et Hélène Berg, amis proches d’Alma Mahler et de sa famille. Bouleversé par le décès de « Mutzi », cette jeune fille de 18 ans à peine, Alban Berg envisage de donner à son concerto le caractère d’un requiem à sa mémoire, « à la mémoire d’un ange« , et le conduit à composer une œuvre sensible et émouvante. Thomas Mann, familier des milieux cultivés, raffinés, et très proche de cette haute société intellectuelle viennoise de l’époque, s’inspira de ce drame familial pour écrire la trame de sa nouvelle Mort à Venise.

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Viendra alors la décision irrévocable, consignée dans le journal d’Alma Mahler à la fin de juillet 1935 : « Nous partons tous pour Venise, afin de vendre notre chère maison, où nous avons été si heureux, trop peut-être. Mais la fin de ce rêve a été si terrible que nous ne pourrions jamais plus y éprouver le désir de rire« .

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Source bibliographique :

Alma Mahler, Ma vie, Paris, Hachette, 1985.

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OLTRE IL GIARDINO
Sestiere San Polo, 2542
Fondamenta Cortarini
Tél. 041-275 00 15
www.oltreilgiardino-venezia.com

Les roses blanches de la Ca’ Nigra

Le plus grand privilège pour une maison vénitienne est de posséder un jardin, coins de verdure qui interrompent, ne serait-ce que pour un seul instant l’hégémonie de l’eau du Grand Canal.

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Ces précieux espaces verts ornent les splendides façades en vous accueillant au milieu des roses et des arbres fleuris, introduisant tous vos sens à la merveilleuse expérience d’un séjour dans une Venise qui ne s’offre pas à tous. Une des façons de découvrir cette expérience unique de vivre dans un jardin à Venise, est de réserver son séjour dans l’un des hôtels qui possèdent un de ces magnifiques jardins. La Ca’ Nigra, à proximité de la gare Santa Lucia et de la chiesa degli Scalzi fait partie de ceux-là.

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Le jardin des roses donne sur le Grand Canal et c’est un lieu idéal pour un apéritif romantique au coucher de soleil, pour d’insolites déclarations d’amour ou même tout simplement pour savourer votre petit déjeuner. Légué par la comtesse Elisabetta Francesca Albrizzi au comte piémontais Constantino Nigra, son amant, mort en 1907, ce jardin constitue un exemple authentique de jardin « à l’italienne ».

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Depuis le campo San Simeon Grando, on entre dans l’hôtel par le jardin, sous une typique pergola de rosiers et de bignones.

Homme de lettre du Risorgimento, collaborateur de Camillo Cavour, Nigra fut fait comte par Umberto I. Salvador Gotta lui dédia sa romance Ottocento, qui évoque sa liaison avec l’impératrice Eugenia di Montijo, mère de Napoléon III.

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Après la mort de Nigra, la comtesse Albrizzi habita trois ans dans cette maison qu’elle avait fait construire par l’architecte Giovanni Sardi.

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Le jardin des jasmins, interne, intime, orné par une margelle de puits qui remonte au XIVème siècle, offre l’ombre de ses palmiers et magnolias pour un moment de détente dans l’après-midi avec vue sur le très caractéristique rio Marin.

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Durant les belles journées d’été, c’est toujours un plaisir de fêter en plein-air, dans notre hôtel, un événement spécial ou un mariage accompagné d’un banquet en plein air, dans un décor vraiment exclusif.

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De petite dimension le jardin est fleuri essentiellement de rosiers qui offrent au mois de mai leurs magnifiques floraisons, dans sa partie en bordure du Canalasso. Au centre de ce jardin dont le niveau à été surélevé pour protéger les racines des eaux saumâtres de la lagune, on peut admirer une belle margelle de puits décorative en fer forgé blanc (très appréciée pour les photos de mariage ou de mode). Le long du canal, un long muret bas en brique, surmonté de pierre d’Istrie permet de jouir du spectacle de la grande avenue de Venise. Le long du mur sur le campo, poussent des glycines.

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Dans l’autre partie, plus proche de l’entrée et derrière la maison, on trouvera autour de la margelle du puits des Trachelospermum jasminoides, des palmiers Trachycarpus fortunei, des oliviers, des Magnolias grandiflora entre lesquels serpente un sentier de dalles en pierre d’Istrie qui mène a l’ancienne cavana.

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Parfois, sont organisées dans l’hôtel des fêtes, comme cette fête dédiée à l’Ottocento, qui eût lieu en 2013.

Ca' Nigra

Ca' Nigra

Ca' Nigra

Ca' Nigra

Ca' Nigra

Ca’ Nigra Lagoon Resort
Santa Croce 927
I-30135 Venise, Italie

  • Tél. +39 041 2750047
  • Téléfax +39 041 2448721
  • info@hotelcanigra.com

Ca’ Morosini del Giardino

De l’extérieur, il est impossible d’apercevoir ce vaste espace vert à l’exception de quelques branches qui dépassent des murs d’enceinte du jardin de Ca’ Morosini, du côté du rio dei Santi Apostoli.

Désormais pris en charge par les Sœurs Dominicaines, ce jardinne reflète plus l’ordonnance initiale, mais il conserve les caractéristiques typiquement vénitiennes avec un jardin qui se confond avec le potager parmi les fleurs et les arbres fruitiers.

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Il est composé d’un jardin potager riche en arbres fruitiers (abricotiers, figuiers, grenadiers, néfliers et plaqueminiers) et d’un merveilleux jardin botanique aux fleurs odorantes.

La meilleure période pour le voir est, sans conteste, le printemps, lorsque les deux pergolas de glycines sont en fleur. L’une de ces Wisteria floribunda est rose, l’autre est blanche.

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Sur les deux longues pergolas, typiques des jardins vénitiens, poussent également des rosiers, des passiflores ou des vignes ornementales originaires du continent américain.

Dans le jardin qui embaume dès la fin de l’hiver grâce à la floraison du Calycanthus floridus, arbre mythique introduit en Europe par le naturaliste anglais Marc Catesby au début du XVIIIème siècle.

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Le plan de la ville de Jacopo de Barbari montre qu’une vaste étendue cultivée existait déjà à cet endroit au XVIème siècle. Selon une gravure de Vincenzo Coronelli de 1709, on peut voir l’endroit avec une ménagerie abritant des animaux rares, exotiques et féroces.

Ceux qui peuvent se promener en barque sur le canal, pourront voir des fragments de l’antique palais des Erizzo et d’un casino qui donnait sur le canal de derrière : un pavillon aux trois grandes arcades flanquées de deux tours, attribué à Palladio et décoré de fresques du Veronese.

Adresse : Cannaregio 4629 / B Calle Valmarana

Anna Livia a beaucoup parlé dans son blog Mes Carnets Vénitiens, déjà, de ce jardin secret, qui se visite avec le Wigwam Club Giardini Storici.

Pour visiter le jardin contacter Mme Mariagrazia Dammicco, au Wigwam Club Giardini Storici Venezia.

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Le jardin de la Ca’ Rezzonico

Cet endroit est une petite oasis dans le centre de la ville lagunaire historique, le jardin de Ca’ Rezzonico, est complètement indépendant du musée, et son accès est gratuit aux heures d’ouverture du musée du XVIIIème siècle vénitien. 

Ca Rezzonico

C’est un bel endroit pour lire un bon livre, se détendre et se reposer. On peut aussi y amener les enfants jouer avec les quelques jeux.

Certes, le meilleur moment pour une visite est, en avril, lorsque la pergola croule sous la floraison de glycines, ce qui en fait un régal pour les yeux et le nez. En effet, pendant toute la durée de la floraison, le jardin, entouré par des murs est caractérisé par la douce odeur de cette floraison abondante.

Ca Rezzonico

Le site était auparavant occupé par deux maisons appartenant à la famille Bon, l’une des familles patriciennes de Venise.

En 1649, le chef de famille, Filippo Bon décidé de construire un grand palais sur le site. À cette fin, il employa Baldassare Longhena, le plus grand promoteur de la Venise baroque, un style qui remplace peu à peu le style gothique plus floral des palais tels que Ca’ Foscari et Ca’ d’Oro construit plus de 100 ans auparavant. Cependant, ni l’architecte, ni le client n’ont vu l’achèvement du palais.

Puis, quand il devint la propriété de la famille Rezzonico, originaire de Lombardie, en bordure du lac de Como, le palais fut repris, un siècle plus tard, par Giorgio Massari. Dans ce palais, vécurent des sénateurs, des procurateurs et des généraux de mer…

Il a été impossible de retrouver des plans du jardin d’origine, alors, l’architecte Giorgio Bellavitis, lors de la restauration en 2002 ont opté pour une dentelle de buis, à l’instar du jardin voisin du palazzo Nani Bernardo et la fameuse pergola de glycines.

Olga dans le jardin de la Rezzonico

Totalement secret, ce jardin est libre d’accès pour tous, vénitiens ou touristes, on peut y accéder, à pieds, facilement, depuis le campo San Barnaba, en longeant sur la fondamenta le haut mur qui le cache aux regards. En vaporetto, ligne 1, descendre à Ca’ Rezzonico, traverser simplement le vaste sottoportego du palais et la cour, où, dans la fontaine, trois carpes koï pataugent avec une tortue.

Ca Rezzonico

Horaires :

  • En hiver de 10:00 à 17:00 heures
  • En été : de 10:00 à 18:00 heures
  • Fermé le mardi

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Klod et le matou de la Ca' Rezzonico

En fin, un petit secret, par les belles journées, c’est l’endroit, sous les glycines, où vous aurez de grandes chances de retrouver notre Klod à l’heure de la sieste (mais chut, c’est un secret).

Un jardin bien caché dans Dorsoduro

Aujourd’hui, nous vous emmenons à la découverte d’un délicieux jardin privé, caché dans le sestiere de Dorsoduro, que les lecteurs des livres consacrés aux jardins secrets de Venise connaissent, au moins en photo, et rêvent de découvrir un jour…

Un jardin bien caché dans Dorsoduro

En réalité, ce jardin est bien caché au milieu des maisons, et ne se devine pas, même si, dans le cas improbable ou une porte, celle qui y mène, a été malencontreusement laissée entrouverte. Il est ainsi à l’abri des regards indiscrets et des « touristes incorrects ».

Un jardin bien caché dans Dorsoduro

Ce jardin appartient à une femme merveilleuse, une artiste dont nous aurons l’occasion de vous parler.

On accède au jardin, soit en traversant la maison, soit en empruntant un passage abondamment fleuri entre la maison et le mur mitoyen.

Un jardin bien caché dans Dorsoduro

Un jardin bien caché dans Dorsoduro

Tout en longueur, il est une oasis de fraîcheur et de calme, tout près d’endroits touristiques et populeux. Sa créatrice a souhaité un endroit naturel, et, en certains points, la nature semble vouloir reprendre ses droits, surtout quand certaines plantes, plutôt des pestes végétales, aimeraient bien coloniser l’espace. Il faut donc éliminer impitoyablement les palmiers, enfant du seul Chamærops excelsa qui fleurisse régulièrement dans la lagune de Venise.

Les boules de verres dans le jardin sont une tradition, en Autriche. Elle viennent donner une note colorée quand, en hivers, le jardin a perdu ses fleurs.

Un jardin bien caché dans Dorsoduro

C’est en 1960 que, sur les conseils de Peggy Guggenheim, la maitresse de maison a acheté cette propriété. la maison et son jardin ont appartenu autrefois à Pierantonio Michiel, qui y fit, probablement, le premier jardin botanique de Venise. Pierantonio Michiel fut directeur du Jardin Botanique de Padoue, le plus ancien d’Europe, où l’on acclimatait les plantes venues d’Orient grâce aux échanges commerciaux.

Un jardin bien caché dans Dorsoduro

Un jardin bien caché dans Dorsoduro

Un jardin bien caché dans Dorsoduro

Des grands arbres cachent les quelques maisons voisines, toutefois, les Magnolia grandifora, Ficus carica, Taxus et autres laissent traverser la lumière et le soleil. Les asters d’automne et les anémones du Japon étaient en pleine floraison.

Un jardin bien caché dans Dorsoduro

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Un jardin bien caché dans Dorsoduro

Le peintre Giorgione, amateur de concerts bucoliques et défenseur de l’alliance entre la musique et la peinture, aurait chanté dans ce jardin, selon notre hôte.

Un jardin bien caché dans Dorsoduro

Mais, plus récemment, ce lieu a enchanté de nombreux artistes, dont Erza Pound qui était en admiration devant les floraisons de roses.

Un jardin bien caché dans Dorsoduro

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Un jardin bien caché dans Dorsoduro

Un jardin bien caché dans Dorsoduro

Une ancienne margelle de puits accueille aujourd’hui des violettes et un Begonia evansiana qui a trouvé-là un espace qui lui convient.

Un jardin bien caché dans Dorsoduro

Un bananier, autrefois, produisait même des régimes. Victime du gel, au début du Carnaval 2012, des pieds commencent à réapparaitre.

Un jardin bien caché dans Dorsoduro

Autour d’une clairière engazonnée, un jardin à l’anglaise, très fleuri à l’automne, quand nous l’avons visité, est orné de statues du XVIIème siècle.

Un jardin bien caché dans Dorsoduro

Un jardin bien caché dans Dorsoduro

Un jardin bien caché dans Dorsoduro

Un jardin bien caché dans Dorsoduro

Un jardin bien caché dans Dorsoduro

Un jardin bien caché dans Dorsoduro

Au cœur du jardin, une petite chartreuse permet d’accueillir les invités de la maitresse de maison, qui profitent ainsi de la beauté du jardin, d’un espace de calme au cœur de Venise, et d’un accès direct à l’extérieur pour aller visiter la Sérénissime.

Un jardin bien caché dans Dorsoduro

la maison au fond du jardin

Pour découvrir de nombreux jardins plus ou moins secrets de Venise, nous vous recommandons les lectures suivantes:

Jardins secrets de Venise de Mariagrazia Dammicco et Marianna Majerus,
Jardini segreti a Venezia de Cristiana Moldi-Ravenna,
Verde Venezia de Tudy Sammartini et Cesare Gerolimetto.

Un jardin bien caché dans Dorsoduro

Giardini Savorgnan

C’est un havre de paix à peu de distance de la gare Santa Lucia et tout près des calli grouillantes. Ici, sous les frondaisons, le jardin résonne des seuls cris des petits enfants du quartier, à certaines heures. Le reste du temps, c’est un lieu propice au repos, à l’écriture ou à la rêverie ou à la rencontre avec les chats…

Maisons & Jardins étonnants  vénitiens

Ce jardin public, ouvert à toutes et tous (à certaines heures) et méconnu. On y accède par une ruelle étroite qui est une impasse depuis la Lista de Spagna, le Campo S. Geremia et la petite calle Vergola, ou, juste avant le Ponte delle Guglie, prendre à gauche la fondamenta Savorgnan, l’entrée du jardin et de suite à gauche. Au fond de la calle, une porte en fer forgé ouvre sur cet Éden de paix.

Parco Savorgnan

Ce jardin public de Venise d’une superficie de 9 500 m2 environ, situé à S. Geremia, dans le sestiere Cannaregio comprend une aire de jeux pour les petits, deux bassins, une jolie margelle de puits et plusieurs bancs. Il prends la forme de deux grands rectangles unis par leur grand côté.

Le parc porte le nom du palais Savorgnan pour lequel ils à été conçu.  Le palais situé au numéro civique 349, qui fut construit à la fin du XVIIIème siècle sur un modèle de l’architecte Giuseppe Sardi (1624-1699 possédait un magnifique jardin qui a été élargi en 1752, et était autrefois orné de statues et de vases d’agrumes.

La jardin est divisé en parterres, les arbres poussent en désordre apparent, mais, un examen attentif nous montre que l’agencement des plantes et leur emplacement n’est pas aléatoire par rapport à la vue depuis le palais.

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Ici les grands arbres offrent une épaisse frondaison et filtrent la lumière. Une grande partie du jardin est à l’ombre et reste frais, même en été. la majorité des arbres étant à feuille caduques, les journées d’hivers, le jardin retrouve la lumière du soleil.

On peut y voir de nombreux micocouliers, érables, tilleuls, châtaigner, platanes et ailantes. Chênes verts et ifs sont les arbres à feuillage persistant présents dans le parc. On peut en retrouver l’emplacement exact sur le plan dessiné par Maria Marzi, dans Giardini di Venezia.

Plan dessiné par Maria Marzi, dans Giardini di Venezia

Sources bibliographiques :
Damerini G. (1931), Giardini di Venezia, Éditions Zanichelli, Bologne.
Maria Marzi, Giardini di Venezia, Instituto Veneto

Giardini Savorgnan

Giardini Savorgnan

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Giardini Savorgnan

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Giardini Savorgnan

Le jardin retrouvé du Palazzo Soranzo Cappello

Jardin du Palazzo Soranzo Cappello

Il y a encore quelques années, ce jardin n’était plus qu’un immense roncier où dépérissaient des statues tombées à terre, envahi par les rats (les fameuses pantegane vénitiennes) et oublié de tous (ou presque).

Qui aurait eu envie de visiter cette jungle inhospitalière en plein cœur de la Sérénissime ?

Le palais a été construit à la fin du XVIème siècle, par la volonté de la puissante famille Soranzo. Plus tard, il est passé entre les mains de plusieurs familles, parmi lesquelles les Cappello, puis transformé en caserne et abandonné au XXème siècle.

Jardin du Palazzo Soranzo Cappello

Qui savait encore que dans le fin fond de cet ancien jardin, caché sous les broussailles, se cachait un véritable trésor, unique à Venise de nos jours.

Jardin du Palazzo Soranzo Cappello

Avant sa restauration, ce jardin accusait une forte dégradation autant pour ses espaces verts et les collections de plantes, mais également sur les structures d’architecture et les décorations, sculptures et mosaïques ou poteries, tant extérieurs qu’à l’intérieur des constructions. Depuis que le palais est devenu le siège de la Surintendance pour le Patrimoine Architectural et le Paysage des provinces de Venise, Belluno, Padoue et Trévise, tant le palais, qui était à l’abandon, que son jardin, ont été restaurés (De 1999 à 2003 pour le palais, coût 1.160.000 €uros, et en 2004 pour le jardin, coût 415.000 €uros)

Les interventions des restaurateurs ont donc porté, toute l’année 2004, autant sur les murs que sur les statues que contenait cette corte. Pour la plus grande majorité des statues on s’est contenté d’une libération des broussailles, d’un nettoyage et de quelques petites réparations au niveau des impacts sur la pierre.

Jardin du Palazzo Soranzo Cappello

Jardin du Palazzo Soranzo Cappello

Le palazzo Soranzo Cappello, situé dans le sestiere de San Polo, près du palazzo Gradenigo dispose d’un jardin du XVIIIème siècle, cité par Gabriele D’Annunzio dans Il fuoco. En 1896, après avoir visité le jardin, il écrivait : « Palazzo Cappello – Il giardino – lungo il muro che lo divide dal Palazzo Gradenigo, una fila di gigli. Contro il muro le viti miste ai gelsomini. Le pergole corrono lungo i viali, i frutti e i fiori, i peschi, i mandorli, i prugni, i ciliegi, i nespoli, gli albicocchi, le fragole…« 

Pour la restauration du jardin, les architectes Tiziana Favaro et Giuseppe Rallo se sont également inspirés du livre de Henry James de 1888, Les Papiers d’Aspern (The Aspern Papers).

En 2012, une exposition dans le cadre de la Biennale a rendu hommage à ces deux auteurs : Le stagioni del carteggio Aspern omaggio a Henry James

Le jardin d’une superficie de 6.000 mètres carrés possède un temple, caché au fond, qui est le dernier exemplaire à Venise, des constructions et folies que l’on pouvait voir dans tous les jardins du XVIIIème siècle.

Hélas, nous n’avons vu le jardin qu’en hiver, et nous n’avons jamais eu l’opportunité d’y aller dans d’autres saisons.

Jardin du Palazzo Soranzo Cappello

Jardin du Palazzo Soranzo Cappello

Jardin du Palazzo Soranzo Cappello

Vous pouvez retrouver des articles et des photos de ce jardin qui  beaucoup fait rêver et écrire, dans de nombreux blogs :

Dans Alloggi Barbaria blog :

Giardino di Palazzo Soranzo Cappello

Blue Oscar propose une visite guidée du palazzo et son jardin dans Palazzo Soranzo Capello

Anna Livia dans Mes Carnets Vénitiens vous y entraîne Dans un jardin

Venezia Emila dans Il giardino di palazzo Soranzo Cappello

Chez Edma, c’est dans Palazzo Soranzo Cappello que vous serez entraînés.

Dans Venetia Mitio, la découverte du jardin pendant l’exposition de 2012 : Le Stagioni del Carteggio Aspern. Omaggio a Henry James

… et il y en a certainement bien d’autres, que celles et ceux que nous avons oublié nous excusent et ajoutent leur lien dans les commentaires…

Pour plus d’informations sur les visites guidées :

  • Itinerari Educativi del Comune di Venezia tel. 041 5346255
  • Wigwam Club Giardini Storici Venezia tel. 041.610791 giardinistorici.ve@wigwam.it

Giardino di Palazzo Soranzo Cappello
Giardino di Palazzo Soranzo Cappello

Le jardin du Cappello Malipiero Barnabò

Le jardin vu du Grand Canal au printemps

Nous avons déjà eu l’occasion de vous parler de ce beau jardin lorsque nous vous avons fait découvrir des lieux de tournage de la série des Brunetti enquêtes à Venise.

L’entrée du palais Cappello Malipiero Barnabò se situe sur le campo San Samuele, en face du palazzo Grassi, qui abrite une partie de la collection d’art moderne de François Pinault. De l’autre côté du canal se trouve, entre autres, la Ca’ Rezzonico. Le palais offre, sur sa façade sur le campo, la marque des trois grandes périodes auxquelles il a été construit : portail byzantin du XIIème siècle, fenêtres de la Renaissance, et armes de la famille Malipiero qui fit entièrement reconstruire le palais au XVIIème siècle.

Palazzo Capello Malipiero Barnabo

Le palais, situé sur le Grand Canal, possède un jardin que beaucoup d’amateurs considèrent comme le plus beau de Venise. La Contessa Anna Barnabò, la dernière propriétaire, qui habite l’étage noble du palais, en prend soin méticuleusement. Sa famille habite ici depuis la fin du XIXème siècle. Elle a fait restaurer entièrement le jardin, avec l’aide du spécialiste Nino Barbantini, en 1950.

Le palais et son jardin sont déjà présents sur les plans du XVème siècle de Jacopo di Barberino.

Le jardin du Malipiero Barnabo

Ce jardin, qui est probablement resté très proche de ce qu’il devait être déjà à la fin du XVIIIème siècle, est caractérisé par son emplacement, au bord du Canalasso, en plein cœur de Venise et en bordure de sa principale artère. Le plan du jardin est assez original pour un jardin vénitien, avec ses buis qui le compartimentent, aligné le long du palais avec un double rang de parterres entre la cour et le Grand Canal.

Le jardin du Malipiero Barnabo

Quand on passe la porte principale sur le campo, le hall d’entrée du XVIIème est comme traversé par la lumière qui semble l’inonder, venue du jardin. Il faut traverser une cour carrée plantée de palmiers, puis franchir la grille ouvragée gardée pas les statues de Jupiter, Ganymède, Hercule et Antée.

Le jardin du Malipiero Barnabo

La fontaine de la Nymphe d’Hercule est le point focal du jardin. Cette dernière est également alignée sur le hall d’entrée du XVIIème siècle, de sorte qu’en entrant par la porte principale l’on est séduit par la vue en perspective sur la fontaine et sur une statue de Neptune montée sur le mur opposé du jardin.

Le jardin du Malipiero Barnabo

Sur la margelle du grand puits Renaissance sont gravées les armes de la famille Malipiero, et les portraits en relief des deux époux, Caterino Malipiero et Elisabetta Cappello, témoignant de l’union entre les deux familles. Il est fleuri par un rosier Snow Carpet.

A proximité, une statue de nymphe est encerclée par une véritable couronne de Rosa rugosa, sur un tapis d’œillets, le tout dans un déchainement de parfums capiteux qui s’associent à merveille.

De nombreuses statues de Bonazza qui décorent le jardin, et la belle rampe en pierre qui borde le canal ont étés rajoutées au XIXème siècle.

Les couleurs pastel dominent, rose, blanc, bleu, contrariés avec bonheur par quelques ton plus vifs, éphémères, des Iris germanica dont la propriétaire possède une petite collection.

Lorsque Anna Barnabò a quitté la France pour venir à Venise dans ce palais lors de son mariage, elle n’avait aucune notion de jardinage ou de botanique, sa belle-mère joueuse de cartes invétérée était fort inquiète, à quoi sa belle-fille occuperait-elle ses journées, elle qui avait avoué son dégoût pour les cartes.

Nous avons été reçus en toute modestie, invités à prendre une collation, et les « conseils » de Klod on été écoutés, jardiner dans un famille où ce savoir faire se transmet de génération en génération. En fait, Anna Barnabò connaissait la pépinière de Klod lorsqu’il allait à Courson, deux fois par an. De vieux souvenirs ont été remués dans ce si beau jardin qui respire le calme, la fraîcheur et qui embaume de subtiles fragrances.

Le jardin du Malipiero Barnabo

Le jardin du Malipiero Barnabo

Le jardin du Malipiero Barnabo

Le jardin du Malipiero Barnabo

Le jardin du Malipiero Barnabo

Pour terminer en beauté, nous partageons ce beau photomontage partagé par notre cher Alain Hamon, du site Destination Venise :

Le jardin de l’église Santa Caterina de Mazzorbo

Nous vous avons déjà parlé de cette église située à Mazzorbo dans notre précédent article sur Santa Caterina de Mazzorbo. Sur la droite de l’atrium dont nous vous avons longuement parlé dans notre dernier article, vous découvrirez un charmant petit jardin, finement entretenu avec une belle vera de pozzo…

Jardin de l'église Santa Caterina de Mazzorbo

Jardin de l'église Santa Caterina de Mazzorbo

Jardin de l'église Santa Caterina de Mazzorbo

Jardin de l'église Santa Caterina de Mazzorbo

Jardin de l'église Santa Caterina de Mazzorbo

Derrière le haut mur, on devine un autre espace, qui fut autrefois une partie arborée du monastère détruit. Nous n’avons pas encore été en mesure de le visiter.

Santa Caterina de Mazzorbo

Mais sur la photo aérienne ci-dessus on peut voir combien il est grand, et, un œil averti remarquera également la trace des fondations de l’ancien monastère détruit par les français.

Jardin de l'église Santa Caterina de Mazzorbo

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