Depuis lundi, Venise accueille une équipe pour le tournage de la série télévisée italienne que filme Paolo Sorrentino.
« The young pope » est une série en huit épisodes produit par Sky, en partenariat avec la chaîne HBO et Canal +.
En vedette de ce film, un Jude Law sans précédent dans le rôle de Lenny Belardo, le pape Pie XIII.
Dans le casting de cette première œuvre pour le petit écran par le réalisateur napolitain il y aura aussi une actrice oscarisée Diane Keaton aux côtés de Silvio Orlando, Scott Shepherd, Cécile De France, Javier Cámara, Ludivine Sagnier, Toni Bertorelli et James Cromwell.
Les scènes sont tournées donc ces jours-ci autour du Tronchetto, Piazza San Marco et Campo San Vio, utilisé pour certaines images de nuit.
Les secteurs ne sont pas accessibles pendant ces tournages. Serviront de décors également, le palazzo Labia, San Geremia, où Paolo Sorrentino veut enregistrer, lundi prochain, une scène qui mettra en vedette un faux président de la République italienne. 500 figurants ont été sélectionnés pour les besoins du film.
A l’occasion de la Biennale de Cinéma de Venise de 1955, Sofia Villani Scicolone (mondialement connue sous son nom de scène : Sophia Loren) pose en robe estivale fleurie dans le décors de l’hôtel Excelsior, au Lido de Venise.
Pendant cette séance de photographies, elle est rejointe par sa sœur, Anna Maria Villani Scicolone. Les paparazzi présent, continuent de prendre des photos, et demandent aux deux sœurs de poser ensemble.
Anna Maria est la fille illégitime de l’ingénieur Riccardo Scicolone et Romilda Villani, professeur de piano et sosie de l’actrice Greta Garbo. Elle est la cadette de Sofia, son unique sœur. Elles passent une enfance et une jeunesse difficiles à Pouzzoles, à une quinzaine de kilomètres de Naples avec leur mère.
Elle épousera Romano Mussolini en 1962, fils du DuceBenito Mussolini. Romano Mussolini est le troisième fils du dictateur Benito Mussolini et de Rachele Guidi. Il n’a jamais eu d’activité politique, et s’est au contraire affirmé comme l’un des meilleurs musiciens de jazz italiens.
Anna Maria Scicolone mène une de chanteuse et de personnalité de la télévision italienne. Ils ont deux filles, Alessandra et Elisabetta. Auparavant députée (1992-2004 et 2008-2013) et sénatrice (2013-2014), Alessandra Mussolini est députée européenne depuis 2014, avec Domenico Scilipoti et les députés de la Ligue du Nord, c’est également la seule élue du Peuple de la liberté à ne pas voter la confiance au gouvernement Monti le 18 novembre 2011.
A un moment, Sophia embrasse fraternellement sa sœur, ce qui a pour effet d’exciter les paparazzi présents… surtout ceux qui ont manqué ce bref instant de tendresse et de complicité fraternelle.
Un abbrassio, un bacio !!
C’est le chahut dans la meute, les photographes crient et gesticulent, la séance jusqu’alors calme devient la foire.
C’est alors que tout bascule, Sophia saisit sa sœur à deux mains, et l’embrasse à pleine bouche dans un baiser qui n’a plus rien de fraternel.
Dans le Japon de l’époque Heian (aux alentours du Xème siècle), pendant une guerre civile, quatre versions très différentes d’un crime d’après autant de témoins y compris celui qui l’a perpétré et le fantôme du défunt, convoqué par un chaman : la porte de Rashô en japonais, Rashomon, est un film japonais réalisé par Akira Kurosawa en 1950, d’après la nouvelle de Ryunosuke Akutagawa.
L’histoire de Rashomon, qui a inspiré beaucoup d’autres films avec sa structure narrative propre, voit quatre protagonistes raconter sa propre version des faits d’un meurtre survenu dans une forêt. Ainsi, une même scène du « crime » se présente en quatre versions différentes après une cascade d’interprétations, de « communications » des différents niveaux de réalité.
Ceci pose le problème du témoignage d’une « scène » dans la sélection des témoins et dans la sélection par le témoin choisi des différentes perceptions, significations et valeurs qu’il a éprouvées « réellement. » D’autre part, un même « fait » physique ne devient « événement » psychique que par ses effets et répercussions dans l’esprit des acteurs et spectateurs des gestes et paroles.
Selon le souhait du réalisateur Akira Kurosawa, la musique du film composée par Fumio Hayasaka est une adaptation japonisée du Boléro de Ravel, ce qui a pour effet de renforcer le caractère cyclique, mais changeant de la narration.
Un film schizophrène brillant présenté à la Mostra de Venise en 1951, qui après ce fameux Lion d’or décerné le 10 septembre 1951, remporte à Hollywood l’Oscar du meilleur film en langue étrangère.
Le film, qui obtint un véritable succès, gagna le statut de chef d’œuvre dans l’histoire du cinéma et peut être considéré comme annonciateur de la nouvelle vague française. Il permit de faire connaître d’autres cinéastes japonais, l’île s’ouvrant depuis sur les territoires européens et américains. Le terme « Rashomon » trouva même sa place en 2008 dans le prestigieux Oxford English Dictionary, pour qualifier les interprétations contradictoires d’un même événement par différentes personnes.
Le film des frères Paolo et Vittorio Taviani consacré au génocide arménien. « La Masseria delle Allodole » (titre français: « Le mas des alouettes ») est tiré du roman d’Antonia Arslan: elle y a raconté l’histoire de sa famille arménienne.
La famille arménienne Avakian est riche et nombreuse. Les deux frères Aram et Assadour ont décidé de se revoir.
L’un, médecin, émigré à Venise, a bien réussi, est marié avec une comtesse italienne, et l’autre possède des terres près d’une petite ville d’Anatolie qui abrite une importante communauté arménienne et où il est respecté même par les autorités turques.
Tandis qu’à Venise on organise le long voyage en Anatolie, Aram, sa femme Armineh, sa tante Hasmig et sa sœur Nunik se préparent à les accueillir. On fait restaurer le Mas des alouettes, l’antique demeure qui les a vus naître.
Dans la période qui précède ces retrouvailles, émergent des sentiments, des projets ambitieux… et même une histoire d’amour, dangereuse et impossible, entre Nunik, arménienne, et un jeune officier turc.
Rendez-vous à Venise est un film grec autitre original Rantevou sti Venetia sorti en 1960, et réalisé par Dimitris Dadiras, avec pour acteurs principaux, Gisela Dali, Lykourgos Kallergis, Kakia Panagiotou et Giorgos Kabanellis.
Diana (Gisela Dali) décide de prendre le bateau et de suivre en cachette son père (Lykourgos Kallergis), quand elle ne réussit pas à le persuader d’aller rendre visite à sa mère avec lui (Kakia Panagiotou) qui est à Venise. Durant le voyage, elle tombera amoureuse du capitaine en second Alekos (Giorgos Kabanellis), elle aidera un couple de jeunes amoureux, elle aide à l’union d’un autre marin avec sa maîtresse et, dès l’arrivée du bateau à Venise, elle réussira aussi à réunir de nouveau ses parents.
Nous avons retrouvé une version originale intégrale du film :
Cette adaptation de la pièce de Shakespeare était au départ destinée à la télévision dans le cadre de la Orson’s Bag pour la CBS. Des problèmes financiers contraignirent Orson Welles à financer lui-même le film qui restera inachevé.
Selon certains, le film ne fut jamais terminé, selon d’autres, il fut entièrement tourné en 1969 puis monté, mais deux bobines disparurent mystérieusement de la société de production. Ce qu’il en reste permet de saisir la manière fragmentée dont Welles a dû tourner le film.
L’histoire s’inspire de l’œuvre de William Shakespeare.
Le marchant Antonio, Pour rendre service à son protégé Bassanio, emprunte de l’argent à l’usurier Shylock. Et il signe une reconnaissance de dette où il autorise son créancier à lui prélever une livre de chair en cas de défaut de paiement. Ne pouvant honorer sa dette, il voit Shylock venir lui réclamer sa livre de viande.
D’après le critique américain Jonathan Rosenbaum, ce film aurait été totalement tourné puis monté. A la fin de l’été 1969, Welles aurait montré le film à Oja Kodar et sa mère à Rome. Malheureusement, peu de temps après cette projection, deux des trois bobines auraient disparu. Par contre dans le documentaire The one man band, il est affirmé que le montage n’avait pas encore commencé lorsque quelques bobines furent volées. Quoi qu’il en soit ce film reste inachevé et on ne peut en voir que des fragments. Le négatif original existe encore de nos jours, mais il manque le son.
Il fit preuve de ses « ruses » créatives habituelles : quelques plans du carnaval de Venise pour créer l’ambiance et le tournage commencé à Venise fut transféré dans le petit village d’Almata dans la région de Dubrovnik lorsque les difficultés financières ont commencées ; quelques mannequins en bois en guise de figurants pour signifier la foule… Des plongées et contre-plongées savamment utilisées pour rendre la solennité des scènes et de grandes profondeurs de champs pour augmenter les distances…
Le film, dont certains disent qu’il durait 30 à 40 minutes, était une version abrégée de la pièce. Welles avait même éliminé le personnage de Portia après que Oja Kodar, sa maîtresse de l’époque, ait décliné le rôle en raison de sa méconnaissance de la langue anglaise.
Mais au-delà du film, disparu en grande partie, il reste la scène du monologue de Shylock, que Welles tourna plus tard, dans les années 1970, dans le style de ses lectures de Moby Dick ou de The spirt of Charles Lindberg. Cette lecture magnifique lève l’ambiguïté de ce marchand de Venise, qui mettait au centre de l’intrigue l’opposition entre chrétiens et juifs, les uns capables de compassion, les autres seulement animés par la soif de vengeance.
Scenario : Orson Welles, d’après William Shakespeare
Image : Giorgio Tonti, Ivica Rajkovic, Tomislav Pinter
Interprétation : Orson Welles (Shylock), Charles Gray (Antonio), Irina Maleeva (Jessica), Dorian Bond, Bill Cronshaw, Mauro Bonnani et Nina Palinkas.
(Mauro Bonnani n’était pas un acteur professionnel, mais un éditeur qui travaillait alors sur le Don Quichotte de Welles, tandis que Nina Palinkas était la sœur cadette de Oja Kodar, de son vrai nom Olga Palinkas)
C’est un film de ce monstre du cinéma que les français ne connaissent pas, et pour cause, il n’a jamais été tourné !
En 1956, Jean Gabin est à Venise où le film La Traversée de Paris de Claude Autant Lara est présenté à la Mostra du cinéma (où il obtiendra le Lion d’Or). Le photographe milanais Gian Battista Colombo, né à Venise en 1921, lui propose alors de réaliser une version vénitienne du film : avec la fameuse valise pleine de viande de porc à la main, Gabin va donc traverser Venise, pour faire plaisir à son ami.
Dans les années 1950, l’importance de la Mostra est finalement reconnue au niveau international. Le festival connaît une période de forte expansion et participe à l’affirmation de nouvelles écoles de cinéma comme les écoles japonaises et indiennes avec l’arrivée des plus grands réalisateurs et des plus grandes stars.
La traversée de Paris a connu un grand succès car il a fait 4.893.174 entrées, le plaça ainsi en 4ème position, du box-office de 1956. Il a reçu plusieurs récompenses notamment la coupe Volpi pour la meilleure interprétation masculine pour Bourvil, le Prix du meilleur film par le syndicat français de la critique du cinéma 1956, le Lion d’or de la Mostra de Venise 1956, le Prix Méliès en 1957 et la nomination pour Jean Gabin au BAFTA 1957 dans la catégorie « meilleur acteur étranger ».
Gian Battista Colombo était devenu Giancolombo en 1946 à la suite d’une erreur de typographie dans le journal Corriere Lombardo, et il gardera ce pseudonyme le restant de sa carrière. Il travaille pour de nombreux titres, italiens : Europeo, Tempo, Panorama, Settimo Giorno, Oggi, Gente, Grazia, Epoca, Visto, Le Ore di Salvato Capelli, et, à l’étranger : Paris Match, Life, Picture Post, Schweizer Illustriert, Stern, Jours de France, Daily Express.
Giancolombo s’est éteint en 2005, mais sa fille, Suzana, conserve encore l’écharpe en soie bleu que Jean Gabin offrit à son père en remerciement à cette occasion (l’élégance des grands artistes…).
Nous avons souhaité vous montrer les photos de la traversée de Venise, par Jean Gabin, une valise à la main. Nous remercions chaleureusement Susanna Giancolombo qui nous a envoyé des photos inédites malgré tous les problèmes qu’elle a déjà eu avec les téléchargements de photos et leur utilisation illégale.
Jean Gabin à Venise, photographié par Giancolombo
Photographies avec l’aimable autorisation de Giancolombo
Ce film a été réalisé par Étienne Perrier en 1988, d’après l’œuvre de Georges Garonne, avec pour acteurs principaux Vincent Spano, Wojciech Pszoniak, Isabel Russinova…
… mais aussi Victor Lanoux dans le rôle du Grand Inquisiteur, Andréa Ferréol qui joue la princesse Hortense, Valérie Mairesse qui est Célia.
Venise, 1735, le carnaval bat son plein. Les vénitiens essaient de s’étourdir de plaisirs. Carlo Goldoni (Vincent Spano), jeune avocat de 27 ans, ne rêve que de théâtre et ne pense qu’à la pièce qu’il veut monter.
Mais l’argent est difficile à trouver. Ses deux amis, Antonio Vivaldi (Wojciech Pszoniak) et Jean-Baptiste Tiepolo (Massimo Dapporto), sont plus connus que lui mais sont également à la recherche d’un mécène. Goldoni a enfin réussi à en trouver un, Spinozza, un riche banquier. Malheureusement il est assassiné quand les répétitions commencent et Goldoni, sur qui se portent les soupçons, se trouve en difficulté. Tout s’arrange quand il tombe amoureux d’une très jolie jeune fille, Nicoletta (Isabel Russinova), et que Tiepolo lui présente une protectrice des Beaux Arts : la princesse Hortense. Elle accepte de financer le spectacle de Goldoni mais à son tour elle est tuée. Convaincu à présent de la culpabilité de Goldoni, le Grand Inquisiteur le fait emprisonner puis le relâche car un autre meurtre est commis pendant sa détention.
Goldoni est désespéré quand Vivaldi vient à son secours et convainc le comte Georgio Torelli de l’aider. Au cours des répétitions, Goldoni démasque le meurtrier qui cherchait à le tuer lui aussi.
En 1959, la comédie de Cesar ZavattiniCome nascce un soggetto cinematograficoest mise en scène au théâtre La Fenice de Venise, dans les années suivantes, la pièce sera reproduite dans de nombreux théâtres européens.
Zavattini travaille pendant cette période avec d’autres réalisateurs, tels qu’Alberto Lattuada, Pietro Germi, Giuseppe De Santis, Luchino Visconti, ou encore René Clément.
En 1954 il entre dans une période de confusion. Vittorio De Sica et lui-même sont peu à peu dépassés par les nouvelles formes de représentation du réel que développent des réalisateurs comme Federico Fellini, Visconti, Michelangelo Antonioni, Marco Bellochio ou Francesco Rosi. Les deux hommes poursuivent leur collaboration jusqu’au décès de De Sica, et Una breve vacanza (1973) est leur œuvre ultime.
En 1982 Zavattini a présenté à la Mostra de Venise La verità (La vérité) et a remporté le Lion d’or pour l’ensemble de sa carrière.
1961 – Cesare Zavattini et Vittorio De Sica à Venise
Au-delà du bien et du mal (Al di là del bene e del male) est un film italien réalisé par Liliana Cavani, sorti en France le 5 octobre 1977. Le titre est adapté de la vie et l’œuvre du philosophe allemand Friedrich Nietzsche, un des protagonistes du film.
Librement inspiré de faits réels de la vie de Nietzsche, Paul Rèe fait connaissance avec la décomplexée Lou von Salomé ; après leur rencontre le garçon décide de l’épouser lui faire oublier Friedrich, mais Lou se sentirait en captivité dans une relation.
Ainsi commence un triangle amoureux entre les trois ; situation est aggravée par la sœur de Friedrich, Elizabeth, qui est amoureuse de son frère, fait tout son possible pour vous l’éloigner de Paul et de Lou, car ils sont juifs et donc « corrompus ».
Distribution
Dominique Sanda : Lou Andreas-Salomé
Erland Josephson : Friedrich Nietzsche
Robert Powell : Paul Rée
Virna Lisi : Elisabeth Nietzsche
Michael Degen : Karl Andreas
Elisa Cegani : Franziska Nietzsche
Umberto Orsini : Bernard Foester
Philippe Leroy : Peter Gast
Carmen Scarpitta : Malvida
Nicoletta Machiavelli : Amanda
Renato Scarpa : Psychiatre
Elisabeth Wiener : Gerta
Clara Colosimo : Trude
C’est le film le plus influent de Liliana Cavani.
Personne ; parmi celles et ceux qui s’intéressent à Nietzsche ou Salomé ne peut rester indifférent devant ce film !
L’interprétation de certaines des principales idées de Nietzsche sont bien articulé et les rendent visuellement compréhensibles de telle sorte qu’elles gagnent en profondeur et deviennent encore plus attrayantes.
Liliana Cavani utilise la musique de Mozart d’une manière qui vous prends par toutes les terminaisons nerveuses de votre corps. Le spiritisme, Mozart et une vie juste trop courte forment ensemble une scène qui est écrasante de significations.
Dans ce film, Cavani a également développé un langage cinématographique qu’elle s’applique nulle part ailleurs. Elle utilise les souvenirs picturaux connus de la plupart d’entre nous et joue un jeu sémiotique qui transforme des scènes assez communes en un jeu ambigu, voire à couper le souffle. Le film n’est pas vraiment à recommander à tout le monde, car sans connaissances de base à propos de Nietzsche et de la Belle Époque on ne peut pas profiter de l’histoire. Mais pour vous, ce film sera une révélation.
Ce film est sorti dans les salles françaises en 1934. Produit par Hunnia Filmgyár et Hunnia-Film, réalisé par Robert Wiene, ce film de 82 minutes en noir et blanc avait pour interprètes : Tino Pattiera, Tina Eilers, Ella Bombasgogi, Ludwig Stössel, Oskar Sima, Lici Balla, Fritz Fischer.
Distribué par Kinofa, la version hongroise du film à été présentée pour la première fois le 12 Janvier 1934 avec le titre Egy EJ Velencében, réalisé par Gozza von Cziffra, le film est sorti en salles en Autriche le 26 Janvier, 1934 sous le titre Ein Mädel – Eine Nacht ; et enfin en Allemagne le 21 Mars de la même année sous le titre Eine Nacht in Venedig.
Le film est inspiré de l’opérette viennoise en trois actes de Johann Strauss fils composée en 1883. Elle fut présentée pour la première fois le 3 octobre 1883 au Neues Friedrich Wilhelmstadisches Theater. Le livret est de Zell et Richard Genée ; l’histoire est tirée d’une pièce de boulevard : Le Réveillon de Henri Meilhac et Ludovic Halévy.
Dans le milieu des années 1930, Venise est l’avant poste privilégié de la production cinématographique européenne. Les touristes français, anglais, allemands ou du nord de l’Europe commencent à venir, et il est bon ton de faire le voyage à Venise depuis les États-Unis. Le cinéma profite de cet engouement pour tourner de nombreux films dans un décors naturel qui rappelle aux spectateurs un séjour passé ou rêvé.
Nous avons retrouvée, dans son intégralité la version hongroise du film :
En septembre 1957, l’actrice anglaise June Margaret Cunningham pose en bikini sur la plage du Lido de Venise, en face de l’hôtel Elxelsior.
Elle est venue à Venise, du 25 août au 8 septembre, pour la Mostra de Cinéma, présidée par le réalisateur français Renée Clair.
La jeune actrice, de 22 ans à l’époque, a joué le rôle de Marlene Hogg dans une comédie The Smallest Show on Earth (Sous le plus petit chapiteau du monde)qui ne crèvera pas l’écran en dehors des îles britanniques.
En 1957, la Mostra consacrera le film L’Invaincu (Aparajito) de Satyajit Ray qui se verra décerné le Lion d’Or, le New Cinema Award, le prix Fripesci.
L’autre grand vainqueur étant Fred Zinnemann pour Une Poignée de Neige.
Quand à June Cunnigham, elle tournera encore, pendant six ans, dans une quinzaine de films, dont aucun ne connaîtra une réelle notoriété. Après 1963 elle ne fit plus aucune apparition et l’Histoire du Cinéma semble l’avoir totalement oublié.
Il nous reste donc juste une photo sur une plage de Venise…