L’idylle Vénitienne

Ce livre, écrit par Gabriel Soulages à été édité, avec son texte définitif, à Paris, en 1921, par la société « Le Livre », 9, rue Coëtlogon.

De petits textes courts, une page, deux ou trois chacun, tout au plus. Une écriture fluide, empreinte de poésie.

Un petit trésor qui a été réédité en 1945 avec des illustrations originales au burin de Jean Traynier.
Paris, Presses de la Cité, 1945 (achevé d’imprimer du 29 avril), 8° carré, en ff. sous couverture.
Orné de 49 burins délicatement coloriés, ravissantes illustrations de Jean Traynier.
Tiré à 510 exemplaires  numérotés dont 10 hors commerce sur vélin chiffon de Lana. 1/400 contenant l’état définitif en couleurs.

Les deux éditions se trouvent toujours à un prix encore raisonnable (entre 20/25 €uros par le première et jusqu’à 100/150 euros pour l’édition en coffret luxe numéroté de la seconde). Certains blogs d’amateurs de Venise, probablement à court d’inspiration et n’ayant aucune poésie personnelle à offrir à leurs lecteurs,  se sont même réappropriés amplement et sans vergogne  ces jolis textes, doux et si reconnaissables.

La taille de guêpe

L’expression taille de guêpe fait référence à un type de silhouette féminine, généralement possible grâce au port d’un corset, à la mode au XIXème siècle et au XXème siècle.

Cette silhouette se caractérise par une différence de proportion marquée au niveau de la taille, entre une taille mince et des hanches larges. Cette expression tire son nom de la similitude entre cette silhouette et le corps segmenté de la guêpe.

Inès Gaches-Sarraute, née en 1853, est la célèbre corsetière à l’origine du corset « Belle Époque » ou « droit devant ». Ce corset est appelé en Angleterre « edwardien » (du nom du roi Edward VII régnant à l’époque (1901-1910), comme il y avait eu le corset « victorie », nommé ainsi car porté sous le règne de la reine Victoria (1837-1901)). Il porte le nom de corset « straight front » dans les autres pays anglo-saxons. Mme Gaches-Sarraute nommait quant à elle son invention « corset abdominal ».

Les Gibson Girls des années 1890 et 1900, telles que Evelyn Nesbit, ou plus encore Camille Clifford, étaient célèbres pour leur taille de guêpe (wasp waist).

Née Émilie Marie Bouchaud le 14 mai 1874 près d’Alger, Polaire (ou parfois Pauline Polaire au cinéma) fut une grande figure de la scène parisienne du début du siècle.

Elle arrive à Paris en 1891, pour y rejoindre son frère qui exerçait dans le music-hall sous le pseudonyme de Dufleuve.  Elle a alors 17 ans, et l’adolescente qui chantait dans les cafés d’Alger devient vite une vedette des music-halls parisiens. Ses atouts? Une taille de guêpe exceptionnelle (vraisemblablement 42 à 45cm) et de l’énergie à revendre sur scène. Surnommée “la gommeuse épileptique”, elle jette sa tête en arrière, passe d’un pied sur l’autre en serrant les poings lors de tours de chant aux paroles gouailleuses… Selon son propre aveu, “ses pieds dansent tout seul dans ses chaussures”!

In memoriam – Annalisa

Annalisa nous a quitté, au moment de la fête de la Salute, en toute discrétion, comme a son habitude.

Celle qui depuis si longtemps fournissait en superbes masques, d’une grande finesse, une grande majorité de costumés, est partie, des suites d’une longue maladie, comme l’on dit, toujours, dans ces cas-là.

Les souvenir restent frais, pour nous, des moments passés à parler, de tout et de rien, dans la boutique du 6185 calle longa Sta. Maria Formosa. A chaque arrivée et à chaque départ de Venise, c’est pour nous une habitude que de faire la tournée des ami-e-s vénitien-ne-s, et dans cette rue, nous avons de nombreuses haltes : Daniella, Annalisa, Gianfranco, Luigi…

La dernières fois, nous étions à Venise pour fêter notre anniversaire de mariage, en juillet, et nous avons eu droit à un longue et amicale ambrassade.

Nous sommes tristes, et nos pensées vont à sa famille et à Angela,  sa fille, qui avait déjà repris le flambeau dans la boutique.

La meilleure façon de rendre hommage à Annalisa restera donc de continuer à passer et acheter ces petites merveilles uniques au monde.

En 2008, notre ami photographe Christian Lallier, avait signé un éblouissant hommage à Annalisa et sa fille, Angela. Une belle page de photos, où on voit les deux femmes en plein travail, réalisée avec toute la tendresse et la passion qui caractérisent Christian. Ces photos ont été publiées sur son site PBase.

Un précieux document à revoir donc : Hommage à Anna-Lisa et Angela

Casino Royale

Voilà six ans, déjà, que ce James Bond, réalisé par Martin Campbell, est sorti sur nos écrans : le 22 Novembre 2006

Pour sa première mission, James Bond affronte le tout-puissant banquier privé du terrorisme international, Le Chiffre. Pour achever de le ruiner et démanteler le plus grand réseau criminel qui soit, Bond doit le battre lors d’une partie de poker à haut risque au Casino Royale. La très belle Vesper, attachée au Trésor, l’accompagne afin de veiller à ce que l’agent 007 prenne soin de l’argent du gouvernement britannique qui lui sert de mise, mais rien ne va se passer comme prévu.
Alors que Bond et Vesper s’efforcent d’échapper aux tentatives d’assassinat du Chiffre et de ses hommes, d’autres sentiments surgissent entre eux, ce qui ne fera que les rendre plus vulnérables…

Ce qui va le plus nous interpeller, c’est la partie du film tournée à Venise…

… et pour commencer, cette scène coupée au montage :

Cette scène se situe à Venise, quand Bond accompagne Vesper qui va à la banque
Bond et Vesper sortent de l’ascenseur dans le hall de l’hôtel. Alors qu’ils se dirigent vers la sortie, quelque chose attire le regard de Vesper. Bond suit ce regard, et remarque l’homme au  Panama et au bandeau sur l’oeil qui parle au concierge.
Juste avant de sortir :
Bond : Quelqu’un que tu connais ?
Vesper : Non, je l’ai juste vu sur le canal.
B. : C’est une petite ville. Je te retrouve ici dans une demi-heure ?
Ils s’embrassent et Vesper part. Bond rentre dans l’hôtel, se dirige vers le concierge et lui donne un billet.
B. : L’homme ici, il me rappelle un ami qui a perdu un oeil.
Le Concierge : Mr Gettler.
B. : C’est ça. Qu’est-ce qu’il fait maintenant ?
C. : Mr Gettler répare les montres. Il est là pour une conférence
B. : Il y a une conférence pour les réparateurs de montres ?
C. : Il y a une conférence pour tout monsieur.
Bond se rapproche du Bar où Gettler discute vivement avec son gorille d’homme de main, en lui montrant sa montre à gousset.
Bond se rassure et reprend l’ascenseur.

Lieux de tournage de Casino Royale à Venise (d’après le script)

  • Venice, Veneto, Italie – Venise, sans plus de précision
  • Venetian Lagoon, Veneto, Italie – La lagune de Venise, sans plus de précision
  • « The Canals », Venice, Veneto, Italie (exterieurs) – Les canaux, sans plus de précision, pour des extérieurs
  • Grand Canal, Venice, Veneto, Italie (exterieurs: fin) – Le Grand Canal, pour des extérieurs
  • San Marco, Venice, Veneto, Italie – Saint-Marc (sans plus de précision)
  • St. Mark’s Square, Venice, Veneto, Italie (exterieurs: fin) – Plazza San Marco, pour des extérieurs
  • Houses of the Procurators, St. Mark’s Square, Venice, Veneto, Italie (Procuratie Nuove) – Les Procuratie Nuove de la piazza San-Marco
  • Campo San Barnaba, Venice, Veneto, Italie – Le campo San Barnaba
  • Accademia Bridge, Venice, Veneto, Italie – Le pont de l’Academia
  • Academy of Music, Venice, Veneto, Italie (Conservatorio Benedetto Marcello) – Le Conservatoire
  • Ponte di Rialto, San Polo, Venice, Veneto, Italie – Le pont du Rialto
  • Mercato, Venice, Veneto, Italie – Le marché du Rialto
  • Guidecca Canal, Venice, Veneto, Italie (Bond moors yacht) – Le canal de la GuideccaGiudecca Island, Venice, Veneto, Italie (Bond moors yacht) – La Guidecca
  • Cipriani Hotel, Giudecca Island, Venice, Veneto, Italie (Bond moors yacht) – L’hôtel Cipriani, à la Guidecca

Évidemment, traverser le Grand Canal avec un voilier, aura faire sourire (voir plus) tous les navigateurs qui connaissent Venise. Mais chaque film présente ses incohérences, celui-là n’y échappe pas, mais tant pis !

Cela nous vaut de bien belle images.

.

Ici, l’on voit donc la belle Eva Green et le charmant Daniel Craig arriver à Venise en voilier dans un style très idyllique et romantique. Cela nous permet de profiter d’une longue séance dans la bassin de San Marco. Le problème vient ensuite, quand le voilier s’engage dans le Grand Canal :  c’est qu’il n’y a pas de voilier dans le Grand Canal de Venise ! Ne serait-ce que pour passer sous les ponts…

Les grands défis de Chris Corbould, pour les effets spéciaux, sur Casino Royale, à Venise ont été complètement différents et se sont déroulés dans deux lieux essentiels : le palais vénitien en train de couler, des scènes sur le Grand Canal.

Chris Corbould raconte : « Pour l’immense décor du palais vénitien sombrant dans l’eau, nous avons construit le système de trucage le plus impressionnant que j’aie jamais conçu, que ce soit pour un Bond ou un autre film. Bond suit Vesper et Gettler dans une maison en rénovation, soutenue par des ballons gonflables. Au cours de la poursuite, les ballons sont percés par des balles et commencent à se dégonfler, causant l’effondrement des murs. C’est finalement toute la construction qui sombre dans les flots du Grand Canal. »
C’est sur le bassin du plateau 007 à Pinewood que la production a construit une piazza vénitienne, et l’intérieur de la maison en ruines sur trois étages.

L’équipe des effets a également créé une maquette de l’extérieur du palazzo, à l’échelle un tiers, pour filmer l’effondrement progressif du bâtiment dans le canal. Les systèmes hydrauliques de la maquette ont été pilotés informatiquement pour que Corbould et ses collaborateurs puissent recréer exactement le mouvement du décor intérieur.

Voir aussi sur e-Venise et sur Chroniques visuelles

Tratto di corda

Il est une visite guidée du Palais des Doges que nos lecteurs, s’ils ne l’ont pas déjà fait, doivent suivre un jour. De portes dérobées en passages secrets, vous visiterez le siège du pouvoir de la Sérénissime, et votre guide vous en dévoilera tous ses secrets.

Cette visite vous conduira, entre autres, dans la salle d’interrogatoire, le lieu que tout vénitiens souhaitait ne jamais connaître.

Contrairement à l’Inquisition qui officiait avec raffinement et moultes procédures dans Castello, ici était employée une seule mais ô combien efficace méthode : le tratto di corda (en français : l’estrapade).

Si le procédé est déjà, en lui même d’une redoutable efficacité, la perversité vénitienne avait ajouté un subtil moyen d’en redoubler les effets sur les prévenus. Pendant que l’on interrogeait un présumé coupable, ceux qui le seraient par la suite attendaient leur tour dans des cellules placés en hauteur dans la salle. Des petites fenêtres, placées trop haut pour voir, leur permettaient d’entendre tout ce qui se passait en bas. Ils entendaient surtout les cris de douleur du supplicié, si bien que les plus faibles d’entre-eux étaient déjà prêts à avouer tout ce qu’on leur demanderait avant même que leur tour ne vienne.

L’estrapade (Tratto di corda) est une méthode torture où le bourreau attache les bras de la victime à des cordes, le plus souvent derrière le dos. Puis, à l’aide d’un système de poulies, on tire sur la corde, petit à petit, souvent en plusieurs fois, jusqu’à, si besoin est, suspendre le supplicié. Cela provoquait une dislocation des épaules accompagnée d’une intense douleur. Des poids étaient parfois fixés aux pieds de la victime pour intensifier la traction.

Les dégâts corporels étaient irrémédiables. Bien souvent, les suppliciés avouant ce qu’on leur demandait, même s’ils n’étaient pas forcément en cause, étaient condamnés. La mort leur épargnait donc d’autres souffrances. Il y eût toutefois des prévenus dont l’innocence fût reconnue et qui se retrouvèrent infirmes tout le restant de leur vie

La méthode est ancienne puisque ce fut la torture utilisée pour le martyr de Saint Jean Sarkander (Jan Sarkander), prêtre originaire de Silésie, injustement accusé de trahison pour avoir refusé de divulguer le secret de la confession, il fut torturé dans la prison d’Olomouc où il mourut en 1620.

Giuseppe Gioacchino Belli a commenté les effets de la corde dans ce sonnet : Lo spazzetto della corda ar corso (Rome, 12 Novembre 1835) :

Prima la corda al corso era un supprizzio
che un galantuomo che l’avessi presa
manco era bbono ppiù a sservì la cchiesa,
manco a ffà er ladro e a gguadaggnà sur vizzio

Voir aussi le site Le campiello

Vue de l’altane vénitienne

Nous vous emmenons aujourd’hui derrière la basilique N.D. de la Salute, où un ami vénitien possède une situation privilégiée pour l’observation des maxi navi et leurs évolutions dans le canale della Giudecca et le bassino di San Marco.

De plus, en ces période d’acqua alta, habiter sous les toits confère quelques avantages …

Le seul ennui, ce sont les marches à gravir pour arriver « là-haut ». En montant, je pensais au Commissaire Brunetti et ses 74 marches. Je n’ai pas compté, mais je me suis tout de même senti proche de Guido à ce moment-là (surtout que nous sortions d’un délicieux repas à l’Antiche Carampane)

Notre ami aménage son dessous de toit en attico… mais comme il fait cela « à la vénitienne » : chutt !

L’échelle meunière mène au poste d’observation de notre ami (et nous sentons que c’est là que vous allez devenir intéressés par notre histoire du jour) :

Le tram d’Opicina

Un tramway historique, construit en 1902, relie Opicina à Trieste sur une ligne historique constituant le dernier exemple en Europe de traction mixte (électrique dans les parties normales et funiculaire à câble dans les fortes pentes).

En 1899 la ville de Trieste adopta le projet de tram d’Eugenio Geiringer pour la construction de la ligne Trieste-Opicina, qui impliquait du fait de la forte déclivité du terrain (une différence de 348 m et une pente moyenne de 8 % pouvant atteindre ponctuellement 26 %) une attention tout à fait particulière. C’est un système mixte combinant tram à traction électrique et funiculaire (système Strubb) qui fut choisi et qui n’a pas son équivalent ailleurs dans le monde.

A lui seul, le tram d’Opicina mérite le voyage à Trieste !

C’est en effet le dernier « tramway funiculaire » d’Europe. A partir du centre ville, il grimpe une côte impressionnante, tiré par un câble en acier qui se déroule au sol, et il monte sur la colline d’Opicina, d’où on a une vision grandiose de Trieste et son son golfe tout entier.

C’est par cet endroit – au lieu dit de l’Obelisco – qu’autrefois (avant la construction de la route côtière puis de l’autoroute) on arrivait à Trieste ; c’est d’ici que des voyageurs tels que Stendhal, Chateaubriand et Goethe eurent droit à la même vision exceptionnelle, une des plus belles qui soit.

Le tram, bien-sur, est postérieur à ces célèbres voyageurs, mais il date quand-même de 1902 et, depuis, il a très peu changé. C’est une curiosité mondialement connue par les amateurs du rail et tous les curieux des modes de transport en commun inusuels.

La ligne relie grâce à la traction électrique, avec des trams normaux deux parties de la ville de Trieste, construite au niveau de la mer avec son plateau calcaire qui s’élève 348 mètres d’altitude.

Eugenio Geiringer, l’ingénieur à l’origine de la ligne, est né le 25 février 1844 à Trieste et décédé le 18 novembre 1904. Cet architecte et ingénieur italien exerça son œuvre dans le contexte austro-hongrois de l’époque.

Il s’est illustré en diffusant à Trieste une architecture originale qui s’est éloignée du modèle néo-classique en vogue, tout en poursuivant une intense vie politique qui devait profondément façonner la vie triestine. Il a laissé un héritage riche et varié.

La pente maximale de la ligne atteint 26% !

La ligne est devenue, aujourd’hui, essentiellement une attraction touristique, meême si elle reste le meilleur moyen de se déplacer par temps de neige. En chemin, vous trouverez plusieurs belles vues panoramiques sur la baie et plusieurs départs de promenades et des sentiers de randonnée qui partent des arrêts le long de la ligne vous permettront de prolonger la magie de ce voyage. Il est d’ailleurs possible d’installer sa bicyclette à l’avant de la motrice, et vous verrez de nombreux randonneurs l’utiliser pour rejoindre leur point de départ.

La mise en œuvre et la gestion des travaux furent confiées à la Società Anonima delle Piccole Ferrovie di Trieste, établie en 1901 avec capital privé. Eugenio Geiringer en exerça les fonctions de directeur. La Société obtint une concession pour 50 ans qui sera prolongée jusqu’en 1961. Les travaux durèrent un an et l’ouvrage était achevé à la fin de l’été 1902. Le tram fut inauguré le 10 septembre 1902, exactement deux années avant la disparition d’Eugenio Geiringer, dans un grand élan de joie par la population triestine.

Le plus curieux, c’est que l’histoire prétend que le c’est le premier déraillement du tramway qui le rendit célèbre. Un mois après son inauguration, le 10 Octobre 1902 à environ 7 heures du matin, par un jour de fort vent (la Bora), l’une des motrices commença à descendre la colline à grande vitesse, suite à un défaut du système de freinage. Après une chevauchée sauvage d’environ 200 mètres , le tram a déraillé en bas de la descente abrupte de Scorcola (pente 7%) et a  terminé sa course folle dans la maison d’un certain Francesco Spehar.

Heureusement, il y avait seulement quatre passagers à bord. Trois d’entre eux ont sauté de la voiture en marche tandis que le quatrième, Antonio Sossich (le pauvres conducteur) a été piégé dans l’épave et, heureusement, s’en est tiré avec seulement une jambe cassée. Antonio Sossich n’est mort que de nombreuses années plus tard, à l’âge de 101 ans. Quand à Francesco Spehar, avec l’argent des assurances, il a reconstruit sa maison et y a créé l’Antica Hostaria Spehar.

Cet incident qui, heureusement, n’eût pas de conséquence tragique, inspira une célèbre chanson populaire triestine el tram di Opcina ou encore appelée la Bora (chanson en dialecte triestin de 1902) et qui est toujours très en vogue en Italie et à Trieste, sûrement un symbole de Trieste :

Les amateurs de technique ferroviaire apprécieront cette visite faite par des amateurs (en italien) : I Raduni di Funivie

On y voit en effet de nombreuses photos des installations techniques qui ne sont pas accessibles au public. C’est donc le moyen d’une visite d’exception (même si elle est virtuelle).

Depuis le terminus de la Piazza Oberdan centrale, après un court trajet, commence le funiculaire (unique au monde) Piazza Scorcola – Vetta Scorcola où la motrice et ses deux wagons est reliée à un bouclier attachée à la tête d’un câble de remorquage qui traverse la piste

Bien entendu, le système actuel à été fortement sécurisé, et les accidents sont très rares. Le tramway actuellement en service est un matériel construit par Officine Meccaniche de Stanga : 5 voitures datant de 1935 (401-405, la 403 a été démolie à la suite d’un accident en 1975) et 2 de 1942 (numéros 406-407) ; malgré son âge sont en excellent état ​​et ont la livrée classique bleu et blanc du tramway interurbain.

Il y a aussi deux wagons bouclier ou « pousseurs » pour la partie de la course en mode funiculaire.

L’aménagement intérieur des voitures est contemporain de leur construction, et serait un beau décors pour nos ami-e-s amateurs de costumes d’époque.

Vous trouverez des informations supplémentaires en italien et des photographies magnifiques sur les sites suivants : « www.tramdeopicina.it » et « www.funivia.org » et sur Wikipedia.

Il tram di Opicina
Piazza Guglielmo Oberdan
34133 Trieste
www.tramdeopcina.it

Parade vénitienne à Rive de Gier le 8 décembre 2012

Il est encore temps de vous inscrire pour participer à la première parade vénitienne de Rive de Gier, dont nous vous avons déjà parlé. Il reste en effet encore un peu de place car l’offre d’accueil à été plus large que prévue initialement.

L’association la Tarantella organise une semaine culturelle et une exposition de photos et peintures, sur le thème de Venise et les costumés, qui aura lieu dans les couloirs de la médiathèque et dans sa salle d’exposition de 100 m2.
Les photographes présents sont : Alain Sauvayre, Bruno et Josette Vagnotti, Christian Lallier, Dominic Jacob, Jean Luc Commun, Michel Foerster, Arnaud Poitoux, Isabelle Guérin et peut-être d’autres, qui peuvent se manifester, selon la place disponible…

La Fête des Lumières qui a lieu le 8 décembre est né à Lyon (voir l’histoire sur la page Facebook de l’événement « parade vénitienne nocturne ») et dans les villes alentours puisque ce sont les catholiques qui allument des lampions en hommage à la Vierge Marie….
Chaque année des animations ont lieu un peu partout dans la région lyonnaise, dont à Rive de Gier où la municipalité prend des intervenants (échassiers, cracheurs de feu, ou autre etc…) pour animer les rues de la ville, outre la présence de stands (petits march és de Noël, marrons et vin chauds…) et la présence d’un public nombreux.

La ville de Rive de Gier va aussi jouer le jeu puisque la majorité des commerçants décorera leur vitrine sur le thème de Venise… la ville entière sera illuminée… la musique vénitienne sera dans la rue…
Un commerçant photographe nous ouvre GRACIEUSEMENT son studio le samedi après-midi pour des poses photo… et les photos seront disponibles sur son site

Il est également prévu un repas et « bal masqué » dansant au prix de 25 €uros pour les 100 personnes venant de l’extérieur et GRATUIT pour les 80 costumés
Menu : assiette italienne (jambon sec, tomate confite, artichaud, mozarella), lasagnes au parmesan, fromage blanc, entremet à la framboise, avec apéritif et boissons comprises
Animation musicale pour tous les goûts par Pierre Gusciglio, président de la Tarantella, qui sait mettre l’ambiance…

Si vous êtes intéressé, nous vous invitons à

  1. vous connecter au site de Rêveries vénitiennes pour remplir le formulaire d’inscription, même si vous n’êtes pas adhérent, en cliquant sur le lien suivant afin de clore les inscriptions quand le nombre sera atteint.
  2. remplir également le questionnaire ci-dessous (les 3 dernières pages) à remettre à Valérie Ventura par mail : valerie.ventura42 [at] gmail.com pour envoi en fichier word ou par courrier : Valérie VENTURA – Chez Carlos DA SILVA – 14 rue Duche – 42100 SAINT ÉTIENNE

Cela est impératif pour valider l’inscription et organiser la manifestation. Pour toute question, joindre le 06 16 59 26 70.

PROGRAMME

 Samedi après-midi :

Ouverture du vestiaire dans la salle des fêtes Jean Dasté à 13 h, puis déambulation libre avec possibilité de photos sur quatre lieux (Ancienne Maison du Pôle Intergénérationnelle, Maisons des verriers, Église Notre Dame, Maison des Hommes de pierre, Château du Mouillon) en groupes pré-définis avec des horaires à respecter.

Ou bien effectuer un stage de danses baroques : samedi après-midi et dimanche matin.

 Samedi 19 heures 30

Rendez-vous pour un départ à 19 h 30 d’un défilé en 2 groupes pré-définis, et un circuit établi dans la rue principale. A hauteur de la Boirie, vers 21 heures, chaque masqué passera sur un petit podium pour être présenté. Ensuite déambulation libre pour des photos avec le public. La fin de la soirée est estimée vers 22 heures.

Retour à la salle des fêtes et buffet offert.

 Dimanche

Matinée libre ou stage de danses baroques

Rendez vous à 12h pour l’apéritif du repas dansant masqué, à la salle des Fêtes Jean Dasté.

Départ à votre convenance à partir de 18h

Marina della Certosa

Comme beaucoup d’îles de la lagune de Venise, La Certosa abandonnée depuis des années était devenue la proie des vandales de toutes sortes, et un lieu de dépôt illégal d’immondices divers.

Comme d’autres bien de la Commune, elle a été en partie privatisée. Désormais, le Polo Nautico Vento di Venezia est le protagoniste du développement de l’île de Certosa, un havre de paix à la campagne où vous pouvez rester sur votre bateau, aller vous promener, travailler dans la ville ou visiter la lagune par vos propres moyens.

Situé en bordure du Parco della Laguna Nord et à quelques minutes de la Piazza San Marco, c’est le seul port proche de Venise qui garantit des profondeurs de 3,5 mètres à marée basse.

Le Polo Nautico Vento di Venezia peut accueillir 300 bateaux jusqu’à 35 mètres de long, offrant des services de construction navale et de stockage, des douches, une laverie, une école de voile, un magasin d’accessoires nautiques, un hôtel et un bar restaurant. De plus, c’est actuellement le mouillage le moins cher de la cité lagunaire.

L’antique Chartreuse de Venise connaît donc une renaissance, qui, même si elle fait frémir les passéistes nostalgiques, qui préféraient voir se dégrader ce trésor, plutôt que de le voir « livré à quelque mercantilisme sauvage ».

En fait, l’accès à l’île est bien plus aisé, désormais, surtout avec un bateau, et l’île est devenu un lieu de villégiature paisible à deux pas de la foule qui déambule dans la vieille ville, surtout en été.

Les pontons sont équipés de prises d’eau et d’électricité, wi-fi et un service de garde et de surveillance vidéo 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Les amarres sont bien à l’abri des vents dominants et les courants de marée sont modérés. En plus des mouillages permanents, la marina assure le transit pour les bateaux qui sont juste de passage à Venise. Les vertes prairies et des arbres sur l’île, la ville de Venise, Murano, l’Arsenale et à l’horizon les îles de la lagune et les Dolomites sont les vues à couper le souffle.

L’accès est extrêmement aisé (Position : 45°25’59” /12°22’05”), même depuis la mer, grâce à la proximité avec la bouche du Lido qui donne directement sur l’Adriatique.

Le mouillage en lui-même est moderne, facile d’accès et spacieux pour les manœuvres.

Sur place, un nouveau chantier de construction navale, avec un personnel qualifié offre assistance, remorquage et le lancement de nouvelles unités, carénage, application d’anti-algues, etc…

Les tarifs, que ce soit à l’année ou pour ceux qui sont de pasage, à la journée, n’ont rien de comparable avec ceux, exorbitants, d’un mouillage à Venise (sans les services proposés ici) :

Le projet global pour l’île prévoit la restauration de tout l’espace, la création d’un parc ouvert au public, avec la création de zones naturelles et de sentiers de découverte de la conservation du patrimoine naturel sur plus de deux tiers de la surface.

Les zones rurales cibles permettront la récupération des traditions horticoles et viticoles de l’île, à travers la culture de la vigne. Les ruines de la Chartreuse du XVème siècle seront renforcées par la création d’installations pour des activités culturelles et de formation.

Le chantier (dont on parle peu) évolue, menant en parallèle, les fouilles archéologiques terrestres et marines, la restauration des espaces naturels, la dépollution, la restauration du bâti ancien et le construction de nouveaux bâtiments… nous vous tiendrons informés régulièrement.

Nous remercions le Pôle Nautique pour la mise à disposition des photos.

La violation de San Teodoro

Il y a des sites que nous aimons beaucoup consulter, régulièrement (pour ne pas avouer : quotidiennement), que vous trouverez dans nos liens sur Venise et dont nous vous parlons souvent.

Per l’amore di venezia et Mes Carnets vénitiens font parie de ceux que nous préférons.

Samedi 10 novembre, dans un billet titré « un autre spécial » nous avons eu le plaisir d’y voir partagées des splendides photos de la chieseta di San Teodoro, dite aussi Sant’Uffizio (à cause de l’Inquisition).

L’idée de ce billet est venue d’un autre, écrit il y a quelques années :

Le jeudi 13 août 2009 Anna Livia dans Mes Carnets Vénitiens avait publié : Chiesetta di San Teodoro

C’est toujours un plaisir de voir partager des images de la Venise secrète (la Venezia Nascota chère aux vénitiens) que la grande majorité des « touristes » sont à mille lieux de seulement imaginer. Cela fait partie des lieux où rares sont les privilégiés à pouvoir entrer, et qui sont cher à nos cœurs.  Nous étions donc heureux de ce partage d’une Venise inconnue…

… jusqu’au moment où nous avons lu les conditions dans lesquelles ces images ont été prises.

Anna Livia écrit : « Voici un des « exploits » de mon dernier séjour vénitien. Encore une grande porte mal fermée au bout d’un pont et hop me voilà qui passe sous la chaîne et qui file au bout de l’allée pour découvrir cet endroit dont parle Corto Maltese… » .

Et dans Per l’Amore di Venezia, on découvre que « encore un heureux hasard, la grande porte vert foncé  était légèrement entre-baillée,  personne ne m’a obligée à partir ce jour là: exceptionnel. 

Il y  avait trois ouvriers qui faisaient un travail sur la porte donnant sur la petite chapelle dans cette cours invisible aux yeux des passants nombreux dans le quartier; en toute discrétion, un sourire béat, silencieuse, m’extasiant devant ce mur où une collection de statues et colonnes étaient exposées, là, à savoir pourquoi… » .

Nous étions stupéfait de cette façon de procéder venant de personnes qui se disent « Amoureuses de Venise ». Pour nous, vous le savez, cela signifie en être également et surtout respectueux.  Pour tout dire, Klod était même scandalisé et prêt à courir au Patriarcat de Venise.

En effet, agir ainsi, n’est ni plus ni moins qu’une violation de propriété privée, chose qui scandalise et énerve les vénitiens. Le Patriarcat de Venise s’en est même offusqué, la preuve, lors d’une visite suivante : « Nous avons réessayé en juillet mais là un vigile nous a fait comprendre qu’il fallait dégager! » .

Pour nous, il n’existe que trois façons légales de visiter ce lieu :

  1. Profiter d’une des rarissimes visites guidées et commentées (en italien) par le Patriarcat de Venise.
  2. Faire la visite, guidée et commentée par un guide parlant français.
  3. Envoyer une demande circonstanciée au Patriarcat de Venise et espérer une réponse favorable.

Nous avions opté pour cette dernière solution quand nous avons découvert ce lieu en compagnie d’une personne qui, quand elle a compris avoir affaire à des érudits respectueux du lieu, nous a ouvert toutes les portes qu’elle a jugé bon d’ouvrir, donné toutes les explications, répondu aux questions, et aussi indiqué ce qu’il était bon de photographier, et ce qu’il valait mieux ne pas faire et dire.

Quand nous projetons un article sur un sujet lié à la Venise secrète, le brouillon est toujours envoyé avant, pour accord. Et cela, souvent de longs mois avant.

Nos blogs sont connus des autorités vénitiennes et ils sont lus attentivement. Les habitants de la Vénétie représentent, depuis la création de notre blog, 4,809 % de nos lecteurs (soit 48 lecteurs de la région de Venise chaque jour)  Il faut toujours prendre garde à ce que l’on y écrit. L’aveu, ainsi notifié sur Internet, d’un méfait commis à Venise peut se retourner contre leurs auteurs. Le Patriarcat de Venise n’est pas une institution qui laisse faire ainsi les choses impunément.

Cette « mode » de la violation de propriété privée à été initiée par la propriétaire d’un site, dont nous avons déjà parlé, qui a installé une carte interactive des sculptures, puits et autres raretés, publiques, mais surtout privées. Dans son forum, c’est à celle et celui qui s’introduira le plus souvent, à l’insu des propriétaires, en total irrespect de la loi, pour obtenir des photos volées. C’est un pousse au crime dont les conséquences sont de plus en plus désastreuses pour les amoureux de la cité lagunaire. Ces comportement indélicats nous ferment, définitivement de plus en plus de portes.

Aimer Venise, c’est surtout ne pas agir ainsi, résister à ses pulsions et rester attentifs aux vénitiens, les vrais propriétaires de l’âme de Venise, avant tout.

Giulia la Lombarda

San Francesco della Vigna est une église où l’on peut voir la tombe d’une prostituée, à droite de l’autel principal. Celle de Giulia Lombarda, une des plus fameuses que l’on définissait comme « putain somptueuse ».

Beauté à couper le souffle, intelligente et aussi habile que la plupart des courtisanes, la jeune Gulia ne tarda pas à convoiter tous ceux qui pouvaient se permettre de payer des sommes considérables pour son entreprise.

La Venise du XVIème était vive, festive et sans entraves. Pour trois cent mille habitants, il y avait dans la cité lagunaire plus de 12.000 prostituées. Ce grand nombre de prostituées s’explique par le fait que la prostitution était plus tolérée à Venise qu’ailleurs. Les courtisanes, avec leur ostentation et leur apparat, étaient aussi une source d’attraction touristique et une preuve claire des libertés  et des plaisirs garantis par les Vénitiens.

Dans cet environnement, riche, extraverti, perverti, la belle Julia s’est lancée à la recherche d’opportunités qui lui permettraient de gravir aisément l’échelle sociale. Bientôt, ses efforts furent couronnés de succès, la demoiselle possédant un large éventail de clients, allant de riches marchands aux dépôts regorgeant de tissus et d’épices, les riches banquiers, d’aristocrates, de nobles seigneurs dont les palais donnaient sur les canaux , sans oublier du tout, en les privilégiant, même, quelques évêques et prêtres qui lui accordaient les faveurs du libidineux patriarcat de Venise.

Les choix et les connaissances exclusives de Gulia lui ont permis d’amasser une fortune considérable.

Elle était tellement renommée que le Conseil des Dix, en 1522, avait promis une récompense de 1500 livres à toute personne donnant des informations permettant d’identifier la bande de voyous qui était venue faire du tapage sous ses fenêtres, une nuit.

Angelica Leoncini, aveugle et honnête et sa soeur Giulia, dite Lombarda à cause de ses origines lombardes, vécurent ensemble. Giulia disparut la première en 1542, et selon ses dernières volontés exécutées grâce aux efforts de sa sœur, et l’assentiment de ses anciens clients, fut enterrée en grande pompe dans l’église San Francesco della Vigna. La pierre tombale omettait bien de faire référence à sa condition.
Plus tard, on ensevelit sa sœur Angelica à ses côtés si bien qu’on peut voir sur la tombe l’inscription :

Angelica Leoncina una cum sorosre sua locum perpetuum prepararunt, 1542

Les photos que nous avons utilisées pour illustrer cet article sont l’œuvre de Laurent Ducruit.

La belle jeune modèle qui illustre Giulia la Lombarde pour nous, est le mannequin Marion Bogaert. Nous les remercions pour le prêt des photos.

Le Monde de la Mode : La Reine Vierge

Dans la gravure ci-dessous, est représentée la reine Élisabeth Ire d’Angleterre (7 septembre 1533 à Greenwich – 24 mars 1603 à Richmond) l’une des plus célèbres souveraines d’Angleterre. Également nommée « La reine vierge », « Gloriana » ou « Good Queen Bess » par ses partisans, Élisabeth Ire fut reine d’Angleterre, et d’Irlande du 17 novembre 1558 jusqu’à sa mort. Elle parlait l’anglais, le latin, le grec, le français et l’italien. L’une de ses devises était « video et taceo » (je vois et je ne dis rien). Fille du roi Henri VIII d’Angleterre et d’Anne Boleyn, Élisabeth fut la cinquième et dernière représentante de la dynastie des Tudors.

Dans ce costume vraiment majestueux, elle recevait ses invités étrangers de marque, et les ambassadeurs auprès des différentes cours.

Par dessus un jupon de satin blanc, richement paré, en falbalas, avec de la dentelle au point très fin, une robe de velours de pourpre, brodée d’or, et bordée d’hermine. Les manches de la robe sont drapées dans la même matière, un peu des draperies espagnoles. Elles ont été doublées de satin d’un jaune vif, et bordé d’hermine. Les manches sont « en gigot »

La robe de marche est une pelisse tunique en satin vert sauge, avec très large witzchoura à bordure d’hermine  (La witzchoura était  longue redingote fourrée, à large col étalé adoptée à l’époque de la campagne de Russie).

La pelisse découvre une toute petite partie de la jupe, dessous, découverte d’une petite partie, au dessus des chaussures. De chaque côté en face de la pelisse, qui est laissée légèrement ouverte, deux bandes d’hermine. Le corsage est clair, et caché par un fichu-pèlerine, de la même matière que la pelisse, bordée d’hermine. Les manches gigot sont très large, et se limitent au niveau du poignet par un large brassard d’hermine.

Pour la robe de mariée, sur un fond de satin blanc un tulle magnifiquement brodé, en colonnes, avec deux profonds volants de jupons, en motif correspondant aux bandes de la jupe. Le corsage est réalisé pour suivre la peau, de manière la plus « étanche » possible. Avec un col en paladin, entourant le buste, qui est très étroit, il retombe sur les épaules. Les manches sont courtes, et a terminé sur les bords avec fronces de broderie étroite. A partir des épaules pend deux glands de soie blanche, qui font d’élégants ornements sur les manches.

Previous Older Entries Next Newer Entries

Tous les articles des derniers mois…