Clarence A. Gagnon

Clarence Gagnon naît le 8 novembre 1881 à Montréal.

En 1905 et 1906, un séjour à Venise lui fournit de beaux sujets à graver. Sa première série d’eaux-fortes obtient une mention honorable au Salon de la Société des artistes français.

Natif de Montréal, Clarence Gagnon entame ses études à l’Académie commerciale catholique où le peintre Ludger Larose l’initie au dessin. Il est encouragé dans cette voie par sa mère, alors que son père préférerait qu’il se destine, comme lui, à une carrière dans le commerce.

Clarence refuse de suivre les traces de son père et s’inscrit au Conseil des arts et manufactures où il sera l’élève d’Edmond Dyonnet et de Joseph Saint-Charles. Gagnon entre également à l’Art Association de Montréal dès 1897 où il suit l’enseignement de William Brymner. Il y a pour confrères Edward Finlay Boyd et A.Y. Jackson. Il participe également aux activités du Renaissance Club.

En décembre 1903, il vend 17 tableaux au marchand d’art James Morgan, ce qui lui permet d’aller à Paris.

Gagnon arrive à Paris en 1904. C’est à cette époque l’endroit idéal pour parachever sa formation. L’artiste rencontre à Paris son ami Boyd ainsi que plusieurs artistes québécois qui se rassemblent autour d’Hector Fabre; Alfred Laliberté, Marc-Aurèle de Foy Suzor-Coté et Louis-Philippe Hébert. Il y fera également la connaissance de James Wilson Morrice.

Gagnon s’inscrit à l’Académie Julian, où il étudie sous Jean-Paul Laurens. Il ne restera à l’Académie que quelque temps à la fois en raison de désaccords avec Laurens et parce qu’il préfère apprendre son métier en peignant des paysages in situ. Les toiles de Gagnon de cette époque représentent les environs de Paris, ainsi que plusieurs scènes tirées de ses voyages, qui le mèneront en Bretagne, en Normandie, en Espagne, au Maroc, et en Italie. Boyd est son compagnon de voyage à plusieurs reprises. En plus de ces toiles, il réalise alors une série d’eaux-fortes.

… voir l’article sur le même sujet dans Mes Carnets Vénitiens

Sources :

Hélène Sicotte, Michèle Grandbois, Clarence Gagnon, rêver le paysage, Montréal, Éditions de l’Homme, 2006.

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